Essai de l’Audi R8 Spyder V10

Essai de l’Audi R8 Spyder V10

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L’Audi R8 est apparue sur nos routes en avril 2007, soit il y a maintenant presque 8 ans. Pourtant, malgré son âge et l’arrivée imminente de sa remplaçante, elle continue à faire tourner les têtes, notamment dans sa version Spyder. La R8 a su évoluer discrètement année après année, notamment en modernisant ses optiques. Prenons place à bord de la R8 V10 Spyder pour un petit essai sur les routes alsaciennes.

C’est probablement lorsque l’on à monte à bord de la R8 que l’on constate le plus son âge. Même si la finition est impeccable, comme toujours chez Audi, les différentes commandes ont un peu vieilli, surtout lorsqu’on les compare aux dernières supercars ou encore à sa petite sœur TT qui vient d’être renouvelée.

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Néanmoins, l’installation du pilote est relativement aisée et on est très bien installé derrière le volant à méplat. Pour les amateurs d’Audi, l’environnement n’est pas dépaysant, avec des compteurs sportifs mais classiques. Seule note qui met la puce à l’oreille par rapport à la bête, le logo V10 discrètement placé en bas du compte tours, celui-ci grimpant d’ailleurs jusqu’à 10.000 trs/min.

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La pièce maîtresse de la R8 est bien son moteur, un V10 de 5.2l de cylindrée, placé en position arrière. Il développe la bagatelle de 525cv et un couple de 530Nm. Ce moteur a été développé avec Lamborghini puisqu’il est très proche de celui de la Gallardo. A la mise en route, le rugissement est bien présent, même s’il est plus discret que le V8 de la Ferrari F430 Scuderia qui nous accompagne. Comme nous sommes sur un Spyder, l’idéal est bien entendu de décapoter pour entendre la mélodie du V10. Toutefois, si le temps ne le permet pas, Audi a prévu une petite astuce très sympathique. En effet, on peut descendre la petite vitre arrière, ce qui permet de profiter du son du moteur sans avoir trop de remous d’air dans l’habitacle.

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Lorsqu’on accélère, inutile de dire que la puissance est bien là. Grâce au système quattro, on ne déplore aucune perte de motricité. Audi fait là preuve d’une maîtrise impeccable, ce qui permet à n’importe quel conducteur de la prendre assez facilement en main. C’est ici que se niche la principale qualité de la R8 et qui en a sans doute fait son succès.

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Avec la boîte S-Tronic, la conduite est facile et les à-coups sont maitrisés. On est loin de la brutalité de la Scuderia mais aussi très loin de la douceur de la boite double embrayage de la Bugatti Veyron qui participe également à la balade.

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Le confort de la R8 est correct et les dos d’âne se passent relativement bien. Les sièges baquets maintiennent bien sans être trop contraignants. Néanmoins, en conduite très sportive, ils pourraient manquer de soutien latéral au niveau des épaules. Quoi qu’il en soit, la voiture est réellement polyvalente et utilisable au quotidien.

Les atouts de cette Audi R8 résident dans son moteur exceptionnel, souple, puissant et rageur. Mais aussi surtout dans sa très belle facilité de conduite et sa polyvalence d’utilisation. Reste maintenant à savoir ce que la marque aux anneaux nous réserve pour sa remplaçante qui devrait être dévoilée au prochain salon de l’automobile de Genève. Il est sans doute à prévoir une profonde mise à jour, tant sur le plan du design intérieur que sur le plan technologique. Quant au design extérieur, Audi nous a habitués à le faire évoluer en douceur en renforçant les arrêtes de la carrosserie et en gommant les rondeurs. Le suspens sera levé d’ici quelques semaines…

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