WEC – Pesage des 24 Heures du Mans 2015 – Porsche & Audi

WEC – Pesage des 24 Heures du Mans 2015 – Porsche & Audi

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La grande semaine des 24 Heures du Mans 2015 vient de débuter. Les 56 voitures engagées aux 24 Heures du Mans 2015, dont les Porsche 919 Hybrid et les Audi R18 TDI quattro e-tron, ont toutes passé sans encombre les opérations du Pesage.

Dimanche 7 juin à 14 h 30, une Dome S103 inédite aux 24 Heures du Mans est entrée dans l’enceinte du Pesage, Place de la République en plein centre-ville du Mans pour lancer les festivités.

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Trois des quatre catégories de voitures y étaient représentées avec des LM P1, LM P2 et LM GTE Am.

Honneur à la nouveauté et aux tenants du titre en prototype pour ouvrir ce Pesage, puisqu’à la Dome n°42, se sont succèdés le vainqueurs 2014 dans les catégories LM P2 et LM P1. Toujours aussi compétitives les équipes Jota Sport et Audi Sport Team Joest ont fait leurs apparitions respectives avec une Gibson 015S – Nissan (nouveau nom de la Zytek victorieuse en 2014) d’une part et les Audi R18 e-tron quattro, n°7, n°8 et n°9 dans une version Le Mans 2015 optimisée.

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Parmi les nouveaux modèles à découvrir, on a les deux Oreca 05 LM P2, les trois Nissan GTR LM Nismo ou encore les deux Rebellion R-One à la mécanique transformée. Les favoris du G-Drive Racing et leurs Ligier JS P2 étaient également de la fête. Coté GT, la première Corvette C7.R confiée à une équipe privée, celle de Larbre Compétition, a partagé la vedette avec la Porsche 911 RSR de l’acteur Patrick Dempsey, désormais pilote à temps plein. La star américaine a été, cette année encore, suivie par de nombreux fans.

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En ce lundi 8 juin, trente-quatre voitures étaient convoquées pour les opérations de contrôles techniques et administratifs ; opérations marquées par quelques temps forts mais intéressons nous tout d’abord aux différentes origines des équipes engagées cette année.

Les stars de la catégorie LM GTE Pro, Corvette, Ferrari, Aston Martin et Porsche sont entrées en scène lors de la deuxième journée de Pesage. Les Porsche LM P1 et les Toyota étaient aussi à la fête, et têtes d’affiche d’une grande journée supplémentaire de partage avec le public.

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Les 24 Heures du Mans constituent l’épreuve majeure du Championnat du Monde d’Endurance (WEC) de la FIA, pour laquelle les points marqués par les concurrents comptent double. Troisième manche de l’année après les 6 Heures de Silverstone et les 6 Heures de Spa-Francorchamps, les 24 Heures du Mans peuvent compter cette année sur un contingent de 34 voitures engagées sur l’ensemble du championnat.

Depuis 1998 et l’avènement d’une série labellisée Le Mans aux Etats-Unis, nommée à l’époque ALMS (American Le Mans Series) devenue Tudor United Sportscar Championship, suivi en 2004 par la création de l’European Le Mans Series et plus récemment de l’Asian le Mans Series, l’ACO n’a eu de cesse de développer ce que l’on appelle la pyramide de l’endurance, dont les 24 Heures du Mans en sont le sommet.

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En LM P1, 11 des voitures engagées le sont aussi en Championnat du Monde d’Endurance de la FIA. Les constructeurs inscrits officiellement ont la possibilité d’aligner une troisième voiture aux 24 Heures du Mans. C’est le cas cette année pour Audi, Porsche et Nissan. Seul Toyota a choisi de n’engager que deux voitures en Sarthe comme sur l’ensemble de la saison mondiale.

Dans la catégorie LM P2, tous les concurrents non permanents du FIAWEC, 10 des 19 engagés sont issus, à une exception près, de l’European Le Mans Series.
La Ligier JS P2 du Oak Racing n°34 doit son engagement à son titre de champion d’Asian Le Mans Series en 2014.

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Pour les LM GTE Pro, la majorité des concurrents est engagée en FIA-WEC. Seules les deux Chevrolet Corvette viennent du championnat américain (TUSC).

Enfin, parmi les 14 engagés de la catégorie LM GTE Am, sept viennent du FIA-WEC, deux du Tudor United Sportcar Championship (n°53 et 62), deux de l’Asian Le Mans Series (n° 67 et 68) et trois de l’European Le Mans Series (n°55, 61 et 66).

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Pour cette deuxième journée du Pesage, le public a pu faire un tour du monde virtuel. Les trois voitures issues de l’Asian Le Mans Series lançaient la journée dès 10 heures, avec les deux Porsche taiwanaises n°67 et n°68 du Team AAI et la Ligier JS P2 n°34 du OAK Racing.

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Changement de continent ensuite pour assister à la présentation des trois voitures russes du SMP Racing. Les deux Porsche 911 RSR officielles LM GTE Pro nous ramenaient en Europe, tout en donnant un avant-goût de présentation de leurs trois sœurs LM P1, attendues dans l’après midi. L’apéritif était servi après une transition transatlantique où les concurrents américains étaient à l’honneur avec la Ferrari n°62, la Viper n°53, et les Ligier JS P2 – HPD n°30 et n°31.

Le début d’après-midi ramenait le public en Europe et plus précisément outre-Rhin avec la présentation des trois Porsche 919 Hybrid, très attendues par la foule. Une transition à l’image du voyage effectué par le pilote allemand Nico Hulkenberg, engagé sur la Porsche n°19, et tout juste revenu du Grand Prix de F1 du Canada où il termina 8e la veille.

L’Alpine A450B n°36 marquait une une halte sur le sol français. Aston Martin Racing et ses cinq voitures offraient alors aux spectateurs une surprise d’outre-manche. Celle de la « art car » de ces 24 Heures du Mans, pour la décoration inédite de la n°97. Un motif crée par l’artiste allemand Tobias Rehberger dont le design a la particularité de donner à cette voiture une impression de mouvement même lorsqu’elle est à l’arrêt.

Détour par le Japon, avec les Toyota TS040 Hybrid, dernières LM P1 attendues dans l’arène avant de basculer au dessus du Pacifique avec les Américains de Corvette Racing et leurs deux Chevrolet Corvette C7.R.

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Pour clore ce 83e Pesage, après le défilé des cinq Ferrari transalpines engagées par AF Corse, c’est une Ligier JS P2, celle de Krohn Racing, à la livrée verte reconnaissable entre toutes qui était la dernière voiture à quitter l’enceinte.

La semaine du Mans continue demain avec, pour les pilotes, la tenue de la photo de famille des 168 engagés, programmée à 11 h 30, après le briefing organisé à huis-clos. Enfin, à 17 heures, ils rencontreront les passionnés lors de la grande séance d’autographes et de visite des stands ouverte au public. Les activités sur la piste débuteront mercredi 10 juin avec les essais libres de 16 à 20 heures puis qualificatifs de 22 heures à minuit. Des essais qui devraient se dérouler sur une piste sèche même si de très rares averses sont prévues dans la soirée de mercredi.

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Le Pesage – Mode d’emploi

Depuis 2012, les vérifications administratives et techniques – nommées Pesage au Mans comme aux origines du sport automobile – se déroulent Place de la République, en plein centre-ville.

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Les opérations du Pesage sont réparties en trois postes. Le premier poste est le passage sur une plate-forme parfaitement horizontale, équipée de lasers, de manière à mesurer parfaitement les principales dimensions de la voiture (largeur, longueur, porte à faux, empattement, hauteur de l’aileron, de la dérive, dimensions des découpes au-dessus des ailes…). Cette plate-forme est aussi montée sur des balances pour la pesée des machines.

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Lors du passage au deuxième poste, la voiture est placée sur un pont élévateur pour que les officiels contrôlent ses dessous (dimension des diffuseurs avant et arrière, dimension et forme de la planche qui permet de garantir une garde au sol minimum et une meilleure sécurité aérodynamique, etc.).

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Enfin, lors du dernier poste, la carrosserie est partiellement démontée pour l’inspection des éléments de sécurité (extincteurs, ceintures, coupe-circuit, phares, clignotants, sécurité électrique hybrides…), du réservoir de carburant, du récupérateur des vapeurs d’huile du moteur… C’est aussi à cet endroit que sont vérifiées les bonnes dispositions des adhésifs et que les chronométreurs contrôlent le fonctionnement du transpondeur ainsi que des lampes indiquant la position des voitures sur la piste, par catégorie. L’élément d’acquisition des données qui se trouve dans chaque machine est scrupuleusement testé ainsi que le système de  »marshalling » inauguré en 2014 qui permet aux pilotes, via un boîtier spécifique, d’être informé dans leur habitacle des différentes actions des commissaires de piste.

Comme en 2014, les LM P1 répondant au nouveau règlement technique sont particulièrement encadrées. Il n’est plus temps de vérifier les moteurs ou les systèmes hybrides, mais de bien veiller à l’application des nouvelles règles ayant trait à la sécurité. Au total, les opérations techniques durent une cinquantaine de minutes par voiture.

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Pendant ce temps, les pilotes – en combinaison – passent aux vérifications administratives où sont contrôlés les licences, les casques, les combinaisons et tout leur équipement qui se doit d’être aux normes FIA. Ils sont également pesés afin de déduire leur poids de celui de la voiture lors des contrôles effectués pendant les essais qualificatifs. Depuis cette année, afin de ne pas désavantager les grands gabarits un poids moyen minimum de 80 kilos par pilote est appliqué. Si le poids moyen de l’équipage est inférieur à cette valeur, une gueuse compensatrice est rajoutée à la voiture. Une mesure gérée par les équipes et contrôlée sur le circuit après les qualifications ou pendant la course. Cette gueuse doit aussi prendre en compte le perte de poids des pilotes liée à la déshydratation pendant l’effort.

Ces héros des temps modernes sont ensuite happés par différentes opérations de communication (photos individuelles, photos des équipes avec les voitures, interviews pour la presse,…) mais aussi en direction du public comme les très attendues séances de dédicaces. L’emplacement de l’enceinte permet la visibilité des opérations par le public. Se trouvait aussi un mini village d’exposants, le tout étant situé non loin des terrasses des cafés de la place, rendant l’endroit plus chaleureux encore sous le soleil annoncé.

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