Premier essai en concession de la RS5 V6 2.9 bi-turbo.

Premier essai en concession de la RS5 V6 2.9 bi-turbo.

Pas de prise en main cette fois-ci pour moi, mon idée était de suivre Stéphane N, propriétaire d’une RS5 V8 4.2 de 450 chevaux et 430 Nm lors de son essai du RS5 V6 2.9 TFSI bi-turbo de 450 chevaux et 600 Nm en compagnie d’un instructeur de l’Audi Driving Experience sur une journée spéciale organisée par le terminal Audi Jean Lain Autosport d’Annecy.

 

Présenté au salon de Genève cette année, c’est la première fois que nous pouvons contempler le RS5 dans son environnement naturel et bien loin des lumières de son stand ayant tendance à limiter les effets sur la carrosserie.

Notre modèle du jour possède une belle liste d’option permettant ainsi d’être bien plus exclusive que le modèle dit de série malgré une dotation déjà bien fournie. Le plus frappant à l’approche du RS5, ce sont ses jantes 5 branches en pointe 20 pouces taillées dans la masse disponibles en option.

Derrière lesquelles se cachent le freinage céramique 19″ renforcés de fibres de carbone à l’avant. Certes ces deux options alourdissent franchement la facture finale mais contribuent à alléger fortement les masses suspendues à l’avant pour une meilleure directivité dans le train avant.

Toujours à l’extérieur et en option, le pack esthétique carbone et noir brillant donne plus de sportivité tandis que l’option toit carbone contribue également à l’allégement de la voiture de quelques kilogrammes avec un abaissement du centre de gravité.

L’aileron amovible de l’ancienne génération laisse la place à un modèle fixe.

Ces petites ouvertures avant et arrière fermées prennent leur inspiration sur une ancêtre des années 80: l’Audi 90 quattro IMSA-GTO de 1989.

La différence est flagrante entre les ailes d’une A5 et celles de la RS5.

Les coques de rétroviseurs se parent également de carbone (non inclus dans le pack esthétique carbone et noir brillant).

Tout comme le cache moteur en carbone, qui lui donne son petit effet à l’ouverture du capot et bien plus digne d’un moteur RS que le plastique d’origine.

Les phares Audi Matrix LED pour les trajets de nuit.

L’intérieur n’est pas en reste avec la sellerie en cuir Nappa fin et le pack Design RS.

Les ceintures avec les petits liserés rouge.

Notre modèle est équipé de l’échappement Sport mais ça sera malgré tout le seul défaut que les propriétaires de V8 pourront lui trouver, c’est le manque de sonorité.

Parce que pour le reste, c’est un peu Docteur Jekyll et M. Hyde. En mode comfort du châssis Sport RS avec DRC (Dynamic Ride Control) disponible en option, l’auto est bien plus confortable que la V8, y compris à l’arrière. J’ai eu l’occasion de réaliser un voyage à l’arrière du RS5 V8, on ne pouvait pas dire que c’était inconfortable mais pas des plus agréable alors qu’ici je me suis senti bien plus à mon aise du fait que l’auto tape moins sur le revêtement.
Par contre en mode Dynamic, le confort vous fera espérer un passage au volant pour profiter de son dynamisme.

Sur les petites routes, l’ajout des options du différentiel quattro Sport, de la direction dynamique et du châssis Sport RS fait clairement oublier l’aspect coupé GT du RS5. J’ai hâte de pouvoir l’essayer à mon tour car assis proche du train arrière, on ressent déjà bien qu’elle cherche à se faire passer pour une Audi TT.

Le moteur reste discret à l’intérieur de l’habitacle, certainement pour être en accord avec son esprit coupé GT justement mais il est bien volontaire. Le 0 à 100 est réalisé en 3.9 s alors que le V8 établissait un temps de 4.5s sur le même exercice. Les performances font un bond en avant et l’ajout des 170 Nm supplémentaires n’y sont pas étrangers. A titre d’exemple, une BMW M4 Pack Competition concède 0.1 s.

Conclusion: n’hésitez pas à vous faire plaisir sur les options faisant de votre futur RS5 un coupé exclusif avec un dynamisme qui vous fera oublier le bruit mélodieux de votre ancien V8 FSI. Au salon de Genève, son style paraissait bien sage mais dans l’environnement de tous les jours, il est identifiable comme nous pouvons l’espérer sur un modèle RS. Malgré une puissance identique au V8 FSI, nous avons constaté une nette progression des performances grâce aux turbocompresseurs et au couple.
Merci à Stéphane N mon cobaye de la journée, au terminal Audi Jean Lain Autosport d’Annecy et à notre instructeur de l’Audi Driving Experience.

Suite des photographies:

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