Audi A3 TDI clubsport quattro de 2008

Audi A3 TDI clubsport quattro de 2008

À l’occasion du 27e Wörthersee Tour de Kärnten, qui a eu lieu du 21 au 25 mai 2008, Audi a démontré le potentiel de la technologie TDI avec un concept car très spécial : l’Audi A3 TDI clubsport quattro. Le moteur de l’Audi A3 TDI clubsport quattro développe 224 ch (165 kW) de son moteur de deux litres, ce qui était énorme à l’époque! Avec son couple de 450 Nm, il confère à la voiture compacte premium les propriétés d’une voiture de course.

L’Audi A3 TDI clubsport quattro est également sans compromis dans tous les autres composants techniques. Une boîte de vitesses à six rapports transmet les forces du moteur à la transmission intégrale quattro. Des roues de 20 pouces transmettent la puissance à la route, alors que les roues avant cachent des disques de frein en céramique renforcée à la fibre de carbone. Le système de régulation du comportement dynamique Audi drive select permet au conducteur de régler librement la caractéristique de l’admission de gaz, la sonorité de l’échappement, l’assistance de la direction, la régulation ESP et les caractéristiques des amortisseurs.

Une carrosserie spectaculaire et un habitacle haut de gamme et sportif complètent le dynamisme de l’explosive étude A3. Des éléments extérieurs tels qu’un grand déflecteur arrière et des élargissements de passages de roues vissés donnent une note très marquante au look, alors que l’intérieur brille par ses sièges baquets de course et une grille ouverte pour le levier de vitesses en aluminium.

Le design
Le caractère de l’Audi A3 TDI clubsport quattro est marqué par une grande confiance en soi. Avec son design spectaculaire, ce showcar à trois portes se distingue clairement de l’Audi A3 de série. Il fait 4254 millimètres de long (40 millimètres de plus que l’A3 8P de série), 1825 millimètres de large (60 millimètres de plus que l’A3 8P), mais seulement 1385 millimètres de haut – 36 millimètres de moins que le modèle de série, malgré ses grandes roues. Sa voie s’élève à 1568 millimètres à l’avant (plus 34 millimètres) et 1553 millimètres à l’arrière (plus 46 millimètres).

Les designers ont concocté pour l’Audi A3 TDI clubsport quattro toute une série de nouveaux éléments extérieurs, qui lui confèrent un look dynamique et mordant, digne d’une voiture de course. La peinture rayonne la joie de vivre : les capots et le toit sont en blanc ibis, les flancs en rouge brillant et un grand huit rouge évoque l’année 2008 sur chaque porte. Cette combinaison de couleurs est un clin d’œil aux couleurs nationales de l’Autriche.

La calandre Singleframe a pris quelques millimètres en largeur, ce qui a entraîné de légères modifications au niveau du capot moteur. Ses barrettes, à dominante verticale, sont noires et brillantes. Les phares bi-xénon sont ornés de feux de jour à LED et d’éléments appelés Wings. Le pare-chocs avant est doté de grandes prises d’air à arêtes vives et d’une lame (« blade ») formant une saillie marquée et légèrement relevée au centre.

Les ailes avant ont été remaniées et possèdent des élargissements de passages de roues vissés. Les portes et les parties latérales arrière, qui possèdent elles aussi de larges passages de roues, ont également été reformées et tombent dorénavant plus en largeur, faisant harmonieusement écho aux nouveaux bas de caisse. Les rétroviseurs extérieurs, avec leurs barrettes qui semblent formées par le vent, sont eux aussi nouveaux. Des vitres teintées à l’arrière accentuent le style très personnel de l’ensemble.

À l’arrière, l’Audi A3 TDI clubsport quattro possède un diffuseur gris foncé qui fait varier la forme de la lame avant et porte les deux grandes sorties d’échappement rondes, disposées séparément. Les phares ont eux aussi été modifiés. C’est cependant le grand aileron posé sur la lunette arrière qui fait la plus grande impression, rappelant fortement l’aileron de l’Audi A4 DTM de course du championnat DTM des voitures de sport.

À l’intérieur de l’Audi A3 TDI clubsport quattro, l’œil est tout d’abord attiré par les baguettes de seuil éclairées et portant l’inscription « TDI Power ». Le conducteur et le passager avant prennent place dans des sièges baquets dignes des voitures de course. Les sièges arrière présentent le même design, ils sont moulés grâce à un procédé de moussage spécial et offrent le confort et l’espace de sièges individuels.

Un volant élégant et aplati en bas, rappelant la voiture de course de hautes performances – l’Audi R8, attend le pilote. Les graduations des instruments sont blanches, alors que l’écran de la navigation et des fonctions de divertissement a été emprunté à la R8, ainsi que son panneau de commande. Les buses d’air au design Jet possèdent de nombreux clapets réglables, et les touches de la console centrale ont laissé la place à des contacteurs à bascule classiques et sportifs. Les barrettes situées sous la console sont revêtues de cuir, alors que les poignées de porte sont évidées dans un souci d’économie de poids. Les garnitures des portes et les tapis de sol ont été redessinés.

Le moteur
Le TDI de hautes performances de l’Audi A3 TDI clubsport quattro fait oublier les références de l’époque. 1968 cm3 de cylindrée lui suffisent pour produire une puissance de 224 ch (165 kW). Son couple maximum culmine à 450 Nm et est disponible dès 1750 tr/min, autant dire à très bas régimes. En matière de couple, ce diesel ne laisse aucune chance à ses rivales à moteur essence.

Le puissant TDI confère à l’Audi A3 TDI clubsport quattro, qui ne pèse que 1475 kilogrammes, le couple d’une voiture de course de hautes performances. Il ne lui faut que 6,6 secondes pour atteindre les 100 km/h départ arrêté. Sa vitesse maximum s’élève à 240 km/h. Le moteur à quatre soupapes par cylindre est un moteur de sport très habile ; il réagit spontanément aux commandes de la pédale et offre une marche très régulière et sans vibrations. Il démontre volontiers sa puissance par une acoustique irréprochable : le système d’échappement est entièrement spécifique, et des chambres de résonance commutables dans les deux sorties d’échappement renforcent la sonorité profonde et volumineuse.

Contrairement au modèle de base, qui développe 140 ch (103 kW) ou 170 ch (125 kW) selon sa configuration, les ingénieurs ont doté le moteur à longue course (alésage x course : 81,0 x 95,5 millimètres) d’un turbocompresseur optimisé. Il peut refouler davantage d’air grâce à ses aubes perfectionnées et à géométrie variable, qui garantissent, comme dans le modèle de série, des réactions spontanées.

Le 2.0 TDI est un moteur high-tech, géré par l’un des calculateurs les plus modernes du marché de l’époque. Un système Common Rail à piézo-injecteurs et injecteurs à huit trous assure l’injection. La modulation ultraprécise des injections (jusqu’à cinq par temps moteur) réduit sensiblement le niveau sonore. La pression du système s’élève à 1800 bars – ce qui permet de pulvériser très finement le carburant et fournit, en liaison avec la géométrie optimisée des pistons, une combustion hautement efficace.

La tubulure d’admission du moteur contient des volets de turbulence faisant tourbillonner l’air ; leur position est gérée par des moteurs électriques qui adaptent en permanence ce tourbillonnement en fonction de la charge et du régime. Deux arbres d’équilibrage réduisent les vibrations de l’équipage mobile. L’entraînement de la courroie dentée qui fait tourner les deux arbres à cames a également été optimisé du point de vue acoustique.

Le moteur : peu polluant mais très performant
Dans sa version hautes performances de 224 ch (165 kW), le 2.0 TDI peut également exploiter un taux élevé de gaz d’échappement recyclé et fortement refroidi. La combustion moins chaude et plus pauvre en oxygène ainsi obtenue réduit de manière décisive les émissions brutes d’oxyde d’azote. Le quatre cylindres satisfaisait déjà aux limites de la norme Euro 5, qui n’est entrée en vigueur qu’en septembre 2010 et visait principalement à réduire les émissions de NOx.

Le moteur deux litres développe une puissance spécifique de 113,8 ch (83,8 kW) par litre de cylindrée. Son couple spécifique s’élève à 228,7 Nm par litre – aucun moteur essence comparable ne pouvait lui faire concurrence dans ce domaine.

L’Audi A3 TDI clubsport quattro a été conçue dès le départ pour fournir une efficacité maximum. Les forces sont transmises par une boîte de vitesses à six rapports compacte et montée transversalement, avec un carter léger en magnésium. Les rapports peuvent être passés rapidement et avec une grande précision dans une grille ouverte classique. Les courses entre les rapports sont courtes. Les démultiplications ont été adaptées à la très grande puissance du moteur TDI et les composants ont été renforcés en conséquence.

La puissance du moteur est transmise à la route, pratiquement sans aucune perte, par la transmission intégrale quattro. Son élément central, un embrayage multi-disques, est placé à l’arrière dans le but d’optimiser encore davantage la répartition du poids. Dans les conditions de conduite normales, l’embrayage à gestion électronique et à commande hydraulique envoie les forces du moteur aux roues avant ; si nécessaire, il les dirige vers les roues arrière selon une proportion réglable en continu.

Au moment du passage de rapport, les disques internes de l’embrayage sont comprimés par une forte pression d’huile. Ce processus ne dure que quelques millisecondes grâce à un nouvel accumulateur de pression pour la pompe. La transmission quattro est la solution idéale pour ce trois portes très puissant. Elle apporte un plus décisif dans toutes les conditions atmosphériques : un plus de traction, de dynamisme, de stabilité et de tenue de route.

Le châssis
L’Audi A3 TDI clubsport quattro est dotée d’un châssis sport à la hauteur de la puissance du véhicule. La suspension des roues avant – une construction McPherson – est articulée sur un support d’essieu en aluminium léger et rigide. Une direction à crémaillère à démultiplication directe fournit de bonnes sensations de la route. L’assistance, assurée par un entraînement électromécanique hautes performances, diminue de manière inversement proportionnelle à la vitesse.

Au niveau de la suspension arrière, les quatre bras de chaque roue remplissent des rôles très différents. Les bras longitudinaux absorbent les forces motrices et de freinage et sont relativement souples, pour plus de confort. Par contre, les trois bras transversaux sont fixés par une liaison rigide pour plus de précision lors de la transmission des forces transversales. Les ressorts et les amortisseurs sont distincts. Le réglage de la suspension est rigide, la carrosserie a été surbaissée de 36 millimètres par rapport au modèle de série.

L’Audi A3 TDI clubsport quattro est dotée de roues impressionnantes à dix branches, de format 9 J x 20, et de pneumatiques 265/30 ZR 20.

Alors que les freins arrière ont été empruntés à la série A3, ceux de l’essieu avant feraient honneur à une super-voiture de course : des étriers à six pistons maintiennent des disques de 356 millimètres de diamètre. Les disques se composent d’un matériau contenant des fibres de carbone à haute rigidité et du carbure de silicium et ayant déjà fait ses preuves en aéronautique et en astronautique.

Les freins sont légers, résistent aux sollicitations extrêmes, ne subissent aucune corrosion et atteignent des longévités autour de 300 000 kilomètres.

Audi drive select
Autre point fort de l’Audi A3 TDI clubsport quattro : le système de régulation du comportement dynamique Audi drive select, qui intervient dans différents composants techniques influençant le plaisir de conduite. Le conducteur décide à sa guise, par simple pression d’un bouton, si ces composants doivent fonctionner en mode confort, dynamique ou « individuel », en configurant lui-même en partie les interactions.

Dans le show car, l’Audi drive select influence l’admission de gaz du moteur, la sonorité du système d’échappement, l’assistance de la direction, les seuils d’intervention du contrôle électronique de stabilité ESP et les caractéristiques de l’amortissement. C’est là qu’intervient le système adaptatif Audi magnetic ride : la viscosité d’un fluide magnétorhéologique circulant dans les pistons des amortisseurs varie très rapidement sous l’action d’une tension, ce qui modifie la caractéristique de l’amortissement.

L’action cumulée de toutes ces technologies high-end font de l’Audi A3 TDI clubsport quattro une fascinante machine à plaisir. Très spontanée au braquage, elle maîtrise les virages avec une stabilité stoïque et à vitesse élevée, pilotée par une direction très précise et sensible. La zone limite est repoussée au maximum et se manifeste par un sous-virage minimal. La souveraineté irréprochable est un trait de caractère essentiel de l’étude A3, comme dans tous les modèles Audi.

Moteurs TDI – la force souveraine
Force, régularité et efficacité – depuis leurs débuts en 1989, les moteurs TDI d’Audi incarnent un genre de sportivité moderne et chic. Ils sont la référence de tous les constructeurs automobiles. La série de victoires remportées par la voiture de course diesel Audi R10 TDI en 2007 et en 2008 sur tous les circuits du monde prouve son potentiel.

La R10 TDI a fait fureur de 2006 jusqu’en 2009; son diesel douze cylindres marque le début d’une nouvelle ère du sport automobile. Ce grand TDI de 5,5 litres développe un couple de plus de 1100 Nm, laissant loin derrière les voitures essence des marques concurrentes. Sa puissance de plus de 650 ch lui permet d’atteindre une vitesse de pointe de 330 km/h.

L’une des forces de la R10 TDI est sa faible consommation. Et moins on doit s’arrêter pour faire le plein, plus on va vite. Sa grande efficacité fut l’un des atouts majeurs qui ont contribué à ses victoires successives aux 24 heures du Mans. Frank Biela, Emanuele Pirro (Italie) et Marco Werner (Allemagne) remportèrent souverainement les éditions 2006 et 2007. La diesel de course aux quatre anneaux enchaîna également les victoires aux American Le Mans Series, remportant le titre des constructeurs dans la catégorie LMP 1.

La puissance souveraine du TDI sur la piste est disponible depuis 2008 dans le monde entier dans une voiture de sport de série : l’Audi TT Coupé 2.0 TDI quattro et l’Audi TT Roadster 2.0 TDI quattro étaient dotées d’un moteur diesel. Le quatre cylindres de deux litres développe une puissance de 170 ch (125 kW) et un couple de 350 Nm. Le TDI du coupé ne consomme cependant en moyenne que 5,3 litres de carburant aux 100 kilomètres – un record dans la catégorie des voitures de sport.

À l’occasion du Wörthersee Tour, Audi a également le concept de l’Audi R8 TDI Le Mans, qui est techniquement très proche de la R10 TDI. Cette voiture de sport hautes performances est dotée d’un moteur V12 six cylindres offrant une puissance de 500 ch (368 kW) et un couple de 1000 Nm et atteignant une vitesse maximum largement supérieure à 300 km/h.

En résumé
Moteur
– Quatre cylindres TDI avec injection Common Rail
– Cylindrée 1968 cm3, puissance de 224 ch (165 kW) et couple de 450 Nm
– Échappement optimisé, sonorité volumineuse
– Sprint de 0 – 100 km/h en 6,6 secondes, vitesse maximum 240 km/h

Transmission
– Boîte de vitesses mécanique à six rapports avec carter léger et haut rendement,
coulisse de commande ouverte en aluminium
– Transmission intégrale quattro à embrayage multidisques extrêmement rapide

Châssis
– Essieu arrière à quatre bras offrant un grand dynamisme et un bon confort
– Direction assistée à entraînement électrique hautes performances
– Roues 9 J x 20, pneus 265/30
– Étriers de frein à six pistons et disques en céramique à l’avant
– Système de régulation du comportement dynamique Audi drive select avec amortissement adaptatif Audi magnetic ride

Carrosserie et intérieur
– 4 254 millimètres de long, 1 825 millimètres de large, 1 385 millimètres de haut
– Design de voiture de course, grand déflecteur arrière
– Sièges baquets de course et éléments en aluminium dans l’habitacle

Photos : Audi

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