La deuxième partie de la visite du musée Hans-Peter Porsche TraumWerk concerne l’attraction principale : l’exposition des jouets anciens, et notamment de marque Schuco et Märklin. La fin de cette exposition nous fait découvrir des voitures à pédales, un grand circuit Carrera, d’autres modèles Porsche et même un VW Combi T1.
Achter – L’exposition permanente des jouets en étain
Achter signifie le huit en allemand. Cette exposition permanente à l’étage de l’immense bâtiment s’étend sur 2500 m² et prend la forme d’un huit, vue du ciel. On a l’impression d’être sur un circuit de voiture électrique avec un pont enjambant la voie du dessous qui croise celle du dessus.
Porsche a mandaté il y a quelques années l’architecte berlinois Volker Staab pour créer un bâtiment d’exposition avec un circuit suivant la forme du 8. Le bâtiment du TraumWerk était né.
Après avoir visité l’exposition temporaire des voitures Porsche, on se dirige sur la gauche en sortant pour prendre la rampe montant doucement vers le 1er étage. L’exposition des jouets anciens débute directement sur la rampe, avec quelques expositions de jouets et de grandes vitrines exposants de nombreux trains de toutes sortes.
En haut de la rampe, on arrive face à un écran projetant des films sur les jouets et introduisant ainsi l’exposition dédiée aux jouets. LA visite se fait ensuite à son rythme et dans n’importe quel sens. On se laisse emporter par tous ces objets fascinants.
Dans ce monde unique de jouets rares de différentes époques, les visiteurs replongent en enfance. Des jouets historiques en tôle, des automobiles, des bateaux et des avions en modèles réduits ainsi que des poupées et des ours en peluche sont admirés au fil de la visite.
Ils illustrent l’importance culturelle et sociale des jouets au fil des siècles et montrent l’habileté artisanale et le savoir-faire technique utilisés autrefois pour les fabriquer.
La collection de Hans-Peter Porsche comporte plus de 450 boîtes de jouets et de trains miniatures. Plus de 150 vitrines permettent de mettre en avant d’innombrables trains, de gares, de voitures, d’avions, de bateaux, de poupées et bien d’autres jouets anciens.
La pièce la plus ancienne de cette collection est une locomotive de 1865. Certaines pièces, comme un petit baril en étain de la taille d’un dé à coude vaut dans les 50 euros alors que d’autres pièces comme un bateau de la taille d’un carton de déménagement vaut le prix d’une mai son familiale.
Un grand tableau noir avec des craies mises à disposition permet aux enfants mais aussi aux adultes d’exprimer leur art et d’écrire des choses. Le mot Porsche revenait quand même régulièrement.
Juste après se dressent deux grands panneaux mettant en avant certaines Porsche exposées en bas.
Un petit clin d’œil est fait à notre enfance avec une malle ouverte en deux, remplie de différents tiroirs à découvrir.
Les objets de l’enfance de ses enfants et de son enfance y sont regroupés selon les jouets. En ouvrant les tiroirs un par un, on découvre des petites voitures qui ont été bien utilisées, une collection de capsules de bouteilles, des soldats en plomb, …
Au fil de la visite, on découvre des reconstitutions de gares avec des trains d’époques, des calèches, des bâtiments et même des répliques de machines à vapeur de la révolution industrielle.
Tous les types de jouets de la fin du XIXe et de la première partie du XXe siècle sont présents.
Parmi ces jouets, il y en a qui appartenait à Hans-Peter Porsche lorsqu’il était petit, comme une piscine de 1910 qu’il gardait avec lui durant ses études. Si vous remplissez la piscine avec de l’eau et que vus appuyez sur la pompe, une petite douche fonctionne. C’est l’un des très nombreux détails que l’on peut admirer au TraumWerk.
Bien que les jouets soient ancien, on peut qu’admirer le travail de réalisation des très nombreux détails apportés.
La famille Porsche semble posséder un gène pour aimer la technologie, y compris les petits-fils du fondateur de l’entreprise. Hans-Peter Porsche et ses frères aimaient bricolé durant leur enfance. Une fois à Pâques, leur mère leur a demandé de teindre les œufs comme c’est la tradition en Allemagne et en Autriche. Donc, son frère aîné, Ferdinand Alexander, a construit une machine à partir d’une boîte de construction Märklin. Hans-Peter Porsche avait préparé des bouchons de bocaux de conserves, avait fixé l’œuf à teindre entre les bouchons, avait installé un porte-balais et les engrenages, avait tourné la manivelle pour enfin obtenir des œufs teints. Ils étaient âgés d’environ dix ans.
A la moitié du hall d’exposition se tiennent de nombreuses peluches d’animaux de grandes tailles, de la maque Steiff, très connue et réputée en Allemagne.
Le musée à penser à tout comme occuper les enfants qui pourraient s’ennuyer. Il y a des ateliers qui leurs sont réservés où ils peuvent jouer avec des train en bois Brio, des jouets en bois à monter, …
Une petite pièce sur la droite renferme un lieu d’apaisement, plongé dans la pénombre, avec de grands coussins afin de s’y relaxer.
Exposition de bateaux, de sous-marins et d’avions
Après la partie des miniatures de trains et des gares, on arrive sur une exposition centrale de grands bateaux en étain. Leurs tailles et leurs détails sont impressionnants.
Des sous-marins sont aussi mis en avant.
De chaque côté de cet immense et large « couloir », des vitrines mettent en avant des camions, des automobiles du début du siècle passé mais aussi des manèges, des personnages, des casernes de pompiers avec leurs véhicules, …
Des circuits automobiles avec des voitures de course sont aussi présents.
En avançant sur la droite, on découvre deux grandes vitrine exposant des avions. Certains avions sont aux couleurs de la compagnie allemand Lufthansa. Des documents papiers d’époque sont aussi exposés.
Étant fan depuis ma tendre enfance de l’avion Junker JU 52, motorisé par 3 moteurs en étoile BMW, j’étais conquis par la présence de certains modèles dont les détails n’ont pas à rougir face aux maquettes actuelles en plastique. C’était quand même quelque chose les jouets de cette époque lointaine.
Sur la droite, un petit sas permet de se rendre dans une petite pièce permettant d’admirer la suite de l’exposition, le monde des trains miniatures au 1:87 Ho. Une autre petite pièce se trouve plus loin pour admirer ces réseaux de trains miniatures d’un autre angle.
Deux baies vitrées permettent de la même manière d’admirer l’exposition des voitures Porsche qui se trouvent à l’étage en-dessous.
Les voitures miniatures pour les petits et les grands
La suite de la visite nous amène à la dernière partie de cette exposition : les voitures miniatures à différentes échelles. On découvre des jouets de nombreuses automobiles de course, des camions, des voitures de tourisme, …
Comme on peut s’en douter, quelques modèles Porsche, notamment des 356, sont présentes. Certaines miniatures Porsche sont présentées avec leurs boîtes d’origine.
C’est l’univers des jouets des petits et des grands. Un énorme circuit Carrera à l’échelle 1:32 a été monté pour s’affronter sur circuit via des miniatures de Porsche 917 et 911, que l’on commande par un manette sans fil.
Cela plait autant aux petits qu’aux grands.
Sur le mur de derrière se tient une impressionnante collection de voitures à pédales et électriques. Il y en a pour tous les goûts et de tout âge.
Parmi elles, deux modèles Porsche sont présents : une Porsche 550 Spyder et une Porsche 356 Pre-A de Gmünd à prédales.
Certains modèles ne sont pas en bon état, car ils ont été utilisés, notamment par les enfants de Hans-Peter Porsche qui ont appris à conduire avec eux dans leur maison.
Exposition de Porsche 356 et d’un VW Combi T1
La fin de la visite de l’Achter se termine par une nouvelle exposition de voitures.
Une station service des années 1950-1960 a été reproduite, avec un grand nombre d’accessoires d’époque. Lors de l’ouverture du musée fin juin 2015, un tracteur Porsche-Diesel était exposé devant cette station service. Nous allons le retrouver plus tard dans le hall du TraumWerk.
La pièce maitresse de cette exposition est une Porsche 356 C verte de 1964, motorisée par un moteur Boxer à 4 cylindres à plat de 1584 cm3, développant 75 ch (55 kW). Cette voiture est une sortie de grandge, présentée dans son état d’origine telle qu’elle a été trouvée dans une grange. Le décor a été reconstitué, mettant en avant qu’une voiture de collection peut aussi être belle en état d’origine.
A ses côtés se trouve une autre rareté par sa couleur et son état concours: une Porsche 356 A 1500 Speedster violette de 1954. La carrosserie a été faite par Reutter comme la majorité des carrosseries de 356. Elle est équipée d’un moteur 4 cylindres à plat de 1488 cm3, développant 55 ch (40,5 kW) et ne pèse que 830 kg. Elle peut atteindre les 155 km/h.
Une autre Porsche 356 A Speedster 1500 Super rouge de 1954 est présente. Il s’agit d’un modèle américain qui a été rapatrié en Allemagne. Son moteur Flat 4 de 1488 cm3 développe 70 ch et la propulse à 175 km/h.
En face de ces 3 Porsche 356, se trouvent deux autres Porsche 356 arborant la même teinte verte.
La première est une Porsche 356 A 1600 Speedster de 1957, motorisée par un Flat 4 de 1582 cm3 développant 60 ch et filant à 160 km/h. Elle est dotée d’un rare Hardtop dans la teint de la carrosserie.
La deuxième est une Porsche 356 A 1600 Super Coupé de 1957, avec un moteur un peu plus puissant de 70 ch, avec la même cylindrée de 1582 cm3, lui permettant d’atteindre les 175 km/h.
C’est exceptionnel de voir ces deux Porsche 356 A côte à côte avec la même teinte et de la même année. L’année de ces deux modèles se reconnait facilement à l’arrière par les nouveau feux en amande et l’éclairage de plaque qui est en dessous de la plaque.
Cette exposition de véhicules se termine avec un superbe Volkswagen Combi T1 Samba de 1966, avec une décoration rappelant les années 1960.
Ce VW Combi T1 adopte comme la 356 cousine un moteur Boxer 4 cylindres d’origine Volkswagen. Sa cylindrée est de 1593 cm3 pur une puissance de 44 ch (32,2 kW). Il pèse beaucoup plus lourd qu’une Porsche 356 : 1140 kg et la vitesse maximale se ressent : 110 km/h.
Avant de redescendre par une autre rampe, une vitrine met en avant Hans-Peter Porsche et certains de ses objets personnels liés à la marque Porsche et à ses passions.
Sur le chemin de la sortie de l’Achter, des tableaux colorés de voitures, de bateau et de locomotive sont accrochés au mur. Sur l’un deux, une Porsche 356 y est représentée.
En face, les visiteurs curieux peuvent jeter un œil dans l’un des quelques périscopes montrant des tranches de vie dans le monde des trains miniatures que nous allons découvrir lors de la prochaine étape de notre visite.
L’univers Porsche y est bien mis en avant de manière subtile, découvrez la suite ici.
Liens vers les 4 articles de la visite du musée Hans-Peter Porsche TraumWerk :
1ère Partie / 2ème Partie / 3ème Partie / 4ème Partie
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