Porsche essais hiver 2016-2017: Panamera 4S

Initiés en 2014, renouvelés en 2015 et cet hiver, les essais Porsche en collaboration avec l’hôtel Le Kaïla de Méribel et Le Yule de Val d’isère ont attiré les fans de la marque de Zuffenhausen pendant leurs vacances en Savoie. Nous avons participé à ces essais sur un terrain de jeu que nous connaissons bien, voici le déroulement.

Tout d’abord avant de prendre rendez-vous, il faut s’assurer d’avoir plus de 25 ans et être titulaire d’un permis de plus de 5 ans valable en France. De mon côté, mes 25 ans sont maintenant assez loin et j’ai, à ma connaissance, plus de 5 ans de permis (ma photo sur mon papier rose en atteste et on me le rappelle assez, mais ça tout le monde est logé à la même enseigne), j’ai rempli en mon âme et conscience le formulaire d’information et réservation disponible sur le site www.invitation-porsche.com avant d’être contacté quelques heures plus tard par Pauline où nous avons alors convenu d’un jour, de l’heure du rendez-vous et de la Porsche que je souhaitais essayer. Je n’ai rien contre le Cayenne mais mon choix s’est porté naturellement sur la nouvelle Panamera.

Le jour J, nous voilà devant l’hôtel Le Yule de Val d’Isère, centre choisi du fait que connaissant également les routes de Meribel, je préférais parfaire ma conduite sur les routes de Haute-Tarentaise (mais pourquoi le col de l’Iseran ne serait-il pas déneigé l’hiver?). Le Yule est situé sur le front de neige avec une vue magnifique sur la face de Bellevarde, piste noire bien connue depuis sa création pour les Jeux Olympiques d’Albertville de 1992. Pas de doute, nous sommes bien au bon endroit, une nouvelle Panamera ainsi qu’un Cayenne sont garés devant et deux PLV vous le prouvent.

L’accueil se situe à deux pas de la réception de l’hôtel, Pauline nous fait remplir les papiers nécessaires à l’essai et nous présente à notre pilote instructeur, Sébastien. Nous voilà partis pour 45 minutes de prise en main.

Notre modèle d’essai est une Panamera 4S argent Rhodium métallisé avec intérieur tout cuir noir, phares à LED avec fonction Porsche Dynamic Light System (PDLS pour faire plus simple), caméra de recul, suspension pneumatique adaptative avec le PASM, le réservoir 90 litres, les jantes 20 pouces Panamera Design avec écussons de roue Porsche en couleur, Pack Mémoire Confort et ses 14 réglages, les sièges chauffants, le Bose Surround Sound System , le pack intérieur Bois Betula Anthracite et d’autres options qui allongent en tout le tarif à 137 717 euros pour un prix de base de 115 967 euros.

Sébastien nous présente la Panamera, son moteur V6 biturbo 2.9l de 440 chevaux et sa boite PDK 8 rapports. Nous tombons tout de suite d’accord sur le fait qu’elle a bien plus de gueule (enfin plutôt un plus bel arrière-train) que la première version présentée en 2009. Les feux se sont affinés rendant l’arrière plus léger visuellement.

Nous nous installons à bord. Je me rend vite compte que les applications décoratives du tableau de bord, habillage des portes et console centrale bois Betula ne sont pas du tout en accord avec l’intérieur de la Panamera (avis personnel bien entendu, je peux comprendre que cela puisse plaire). Sébastien nous explique alors le fonctionnement et les réglages du châssis avec trois modes possibles: Normal, Sport ou bien Sport Plus.

Nous partirons sur le mode Normal dans un premier temps, mais pas trop longtemps non plus…juste histoire de sortir de Val d’Isère mais n’allons pas plus loin avec ce mode. Sortie de  station, nous passons sur le mode Sport. Nous sentons tout de suite que les amortisseurs deviennent plus ferme tout comme la direction tandis que la boîte PDK revoit sa gestion de passage des rapports.

Nous prenons la direction de Tignes avec un passage dans les tunnels le long du lac de Chevril donnant sur le barrage que nous passons sous le soleil avant d’attaquer les virages pour arriver au Val Claret. Avec ce mode de conduite, la Panamera reste déjà campée sur ses roues mais je trouve qu’il manque encore un soupçon de tenue en courbe. Elle se positionne avec un léger roulis et c’est pour cette raison que nous sommes passés en mode Sport Plus. A cet instant je trouve que la Panamera se dévoile enfin au volant en conduite virile et fait oublier que vous êtes dans une berline.

Elle devient alors hyper saine à proximité de la limite. Je sais que certains vont préférer rester en mode Sport sur ce type de route présentant quelques irrégularités mais sur les quelques kilomètres pour redescendre de Tignes, je me suis vraiment amusé à son volant même si, ESP encore actif, ce dernier a su se montrer présent alors que je ne m’y attendais pas, certainement la faute aux quelques coulées d’eau le long de la route.

En remontant sur Val d’Isère, nous avons pu tester le Launch Control en mode Sport Plus. Pied gauche sur le frein, pied droit à fond sur l’accélérateur pour caler le moteur sur son régime et on lâche tout d’un coup pour sentir la puissance se répartir sur les 4 roues de façon impressionnante pour vous catapulter en avant.

Le retour à l’hôtel sera plus cool. Nous posons la Panamera 4S devant le Yule et débriefons avec Sébastien.
Pauline nous remet quelques goodies avant de nous proposer une petite collation au bar de l’hôtel terminant ainsi l’essai.

Nous remercions Pauline et Sébastien pour leur accueil et l’essai de la Panamera 4S. Nous ne pouvons que vous conseiller de prendre rendez-vous pour la prochaine saison. Promis, pour ne pas froisser les propriétaires de Cayenne, ça sera pour l’hiver prochain.
Photographies: