Salon Epoqu’Auto 2017: la synthèse.

Salon Epoqu’Auto 2017: la synthèse.

65 000 visiteurs environ, nouveau chiffre record pour la 39ième édition du rendez-vous lyonnais de la voiture ancienne, le salon Epoqu’Auto et ses 56 000 m² où il devient de plus en plus difficile de faire le tour en une seule journée.

Malgré un excès de rouge en provenance de Maranello pour les 70 ans de la marque, ce qui a dû ravir les  fans de Ferrari, voitures dont je ne suis personnellement pas fan, il y avait quelques pépites à découvrir dans les nombreuses allées du salon.

Malheureusement, la marque aux 4 anneaux n’était pas suffisamment représentée à notre grand regret, nous ne pouvions compter que sur cette 100 S4 berline dans une exposition sur les Youngtimers. Plutôt rare et intéressant comme choix pour faire connaître la marque.

…et cet UR quattro sur un stand de professionnel. Difficile d’expliquer les réglages du châssis plutôt particuliers qui ne mettent pas l’auto sous son meilleur jour (trop basse à l’avant).

Heureusement quelques visiteurs avaient apporté leurs bijoux à l’instar de cette 80 GTE sur le parking réservé aux anciennes. Légèrement modifiée mais avec goût.

Ou encore ce Coupé GT. Vu l’affluence, je pense que d’autres ont certainement dû être exposées sur le parking, mais comme l’année dernière la pluie ne nous a pas aidé, nous sommes restés à l’abris toute la journée.

Nos amis du Club NSU France représentaient néanmoins le patrimoine de la marque, pour fêter cette année les 50 ans de la Ro80.

Et ceux de la NSU TT/TTS. c’est toujours un plaisir de prendre un petit verre pour fêter l’anniversaire de ces deux modèles tout en parlant de notre passion.

Cette année, portée certainement par ses 40 ans, sans connaître la crise, la Porsche 928 était présente sur les stands clubs ou des revendeurs. Cette auto est en plein dans sa côté d’amour montante.

Nous avons pu croiser celle de la famille Delaporte qui ,après son tour du monde réussi, réalise le tour des salons et expositions.

Même si je suis toujours autant fan du projet Echoes de Machine Revival, leur dernier projet MR 13 Nemesis est tout aussi intéressant et quelque peu différent que ce soit sur le choix de la couleur ou encore des jantes.

Certains revendeurs proposent des projets…spéciaux sur lesquels il vaut mieux avoir de l’imagination et certainement un joli compte en banque. Cette 356 (à droite) a subi un incendie mais sa restauration est possible. Si cela peut la sauver tant mieux.

Car le boulot est énorme!

Si vous n’avez pas le courage d’attendre, le salon est aussi un endroit pour trouver sa perle rare, avec cette 914-6 d’origine française Sonauto.

Et, autre coup de coeur, une 356 Meissen Blue de 1959 mettant en valeur ses formes.

Légèrement plus récente et plus confortable (enfin en théorie), la Porsche 964 Carrera RS a toujours la côte (dans les deux sens du terme).

D’autant plus que pour quelques euros de moins, il était possible de devenir le propriétaire d’une 930 3.3 Turbo ayant parcouru 68 500km. Celle-ci a remporté le concours d’élégance Paradis Porsche en 2011. Entre les deux, c’est une histoire de goût mais on ne pourra pas parler de l’utilisation que l’on fera de ces deux autos car ni l’une ni l’autre ne risquent de connaître la piste dans le futur, parions  même la route. Resteront-elles coincées dans un garage comme simple investissement?

Après il y a celles qui ont un peu trop de kilomètres, qui le portent sur elles mais avec une « certaine » fierté et non sans humour (oui c’est bien une tapette et un rat mort sur la calandre).

Et puis les pépites: la Bugatti 57C Gangloff Coupé.

Rendez-vous l’année prochaine pour la 40ième édition en novembre 2018.
Photographies du salon Epoqu’Auto 2017:

 

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