Essai Audi A8 50 TDI quattro.

Essai Audi A8 50 TDI quattro.

La concession Jean Lain Autosport de Chambéry nous a mis à disposition durant quelques heures cette Audi A8 50 TDI Tiptronic 8 quattro finition Avus Extended, malheureusement sans chauffeur.

Apparue dans la gamme en 1994 grâce à la version D2, pour évoluer ensuite en version D3 à partir de 2003, puis D4 en 2010, l’Audi A8 D5 présentée pour la première fois au public lors du dernier salon de Francfort représente le haut de gamme de la marque et apporte son lot de nouveautés.

Déjà, il s’agit de la toute première Audi à introduire la nouvelle nomenclature selon la catégorie de puissance. Notre modèle étant équipé du V6 3.0 TDI de 286 chevaux se prénomme donc aujourd’hui 50 TDI du fait de ses 210 kW (le modèle essence 3.0 TFSI est lui nommé 55 TFSI avec ses 250 kW/340 chevaux).

Cependant notre modèle d’essai est partiellement désiglé donc cela passe inaperçu.

Autre nouveauté, la nouvelle clef dont la principale est laquée tandis que le double est en plastique traditionnel. Elle est plus petite et plus légère.

L’A8 inaugure toute une série d’aides technologiques inédites chez Audi avec un développement tourné vers la conduite autonome. le stade 3 sur 5 offre à notre berline la possibilité d’évoluer toute seule dans une circulation dense et sur les routes type voies rapides séparées par un terre-plein central grâce à la fonction AI Traffic Jam. Enfin en théorie pour le moment, Audi introduira cette fonctionnalité en fonction de la situation juridique de chaque pays. D’ailleurs notre modèle d’essai ne possède pas encore le bouton « Audi AI » sur la console centrale que nous avons pu voir sur les modèles de présentation du salon de Francfort.

La finition Avus Extended représente le haut de la gamme avec toute une série d’équipements tournés vers le confort et le luxe. Vous êtes dans un véritable canapé à son volant grâce aux sièges ventilés et massants. J’ai particulièrement été surpris par le moelleux des appuis-tête vous incitant à vous reposer dessus tout en profitant d’un son un peu jazzy au travers du système Bang & Olufsen Premium sound system 3D sur les routes au bord du lac du Bourget….enfin vous voyez l’ambiance.

Le bien-être à bord agrémenté également par le pack qualité de l’air disponible en option. En plus de l’affichage de la qualité de l’air, le pack est composé d’un ioniseur réduisant les particules et germes présents dans l’air et d’un diffuseur d’arômes pour assurer une certaine fraîcheur dans l’habitacle. Le toit ouvrant panoramique participe également au sentiment de bien-être en apportant ce petit plus de luminosité dans l’habitacle.

Les touches de commande avec réponse haptique et acoustique demandent une petit pratique avant de pouvoir utiliser les écrans tactiles, certainement par habitude de l’ancienne molette du MMI, tout comme les commandes de ventilation assez sensibles au toucher. Appuyer sur les commandes donne l’impression de passer à travers l’écran, c’est une sensation étrange.

Face aux  écrans de la concurrence (Tesla pour ne pas la nommer), le système proposé dans l’Audi A8 ne rentre pas dans la caricature d’un écran de X pouces déposé sans recherche sur un tableau de bord, sans style, sans apporter un réel plus…bref nous sommes dans une voiture de luxe avec le besoin de représenter un certain raffinement et une élégance.

Le Rear Seat Remote est l’unité de commande multifonctionnelle avec technologie OLED de 5.7 pouces intégrée dans l’accoudoir central de la banquette arrière.

L’unité amovible sert de combiné pour la téléphonie mais permet de gérer à la place de votre chauffeur la climatisation, le chauffage, le réglage des sièges, la gestion des pare-soleil, l’ambiance lumineuse et le multimédia de la voiture.

L’élégance intérieure est réhaussée par les applications en bois de ronce de noyer en partie supérieure et en aluminium brossé Mat foncé pour les parties inférieures.

Ainsi que le volant en cuir 4 branches multifonction.

Côté moteur, le V6 3.0 TDI de 286 chevaux réalise le 0 à 100 km/h en 5.9s. Les 600 Nm de couple ne feront pas de vous Jason Statham dans le Transporteur du fait des 2050kg à vide mais ils seront largement suffisants pour une utilisation normale et pour vous permettre d’atteindre les 250 km/h sur autoroute allemande.

Notre essai nous a amené sur un col légèrement enneigé. Après avoir appréhendé les 1,95m de large de l’auto, le dynamisme de l’A8 vous facilite les manoeuvres dans les épingles.

La direction dynamique intégrale dont est équipée notre Audi (disponible en option) réduit le diamètre de braquage à faible vitesse passant de 12.5m à 11.4m, moins que celui d’une Audi A4 (11.6m). Et dans les enchainements plus rapides, les roues arrière sont orientées dans le même sens que la direction, ainsi, le châssis gagne en réactivité et en stabilité. Avec tout ça, votre chauffeur sera le plus heureux au volant.

Le pack extérieur chrome composé des inserts sur les poignées, des chromes sur les pare-chocs, des baguettes additionnelles et des grilles des entrées d’air…

S’accorde parfaitement avec les jantes aluminium forgé en 20 pouces partiellement polies (en option, la finition Avus Extended est en 19 pouces d’origine) chaussées pour l’occasion en Pirelli Sottozero en 265/40 R20 (pratique dans la région).

En option nous avons également le Pack Assistance City: assistant de sortie de stationnement perpendiculaire, assistant de croisement, assistant de changement de voie et assistant de sortie du véhicule.

L’A8 Avus Extended comprend de série le pack Alcantara avec ciel de pavillon et plage arrière, le pack cuir étendu, les sièges avant ventilés et massants et le pack assistance route comprenant la reconnaissance par caméra des panneaux, l’assistant de conduite adaptatif, l’assistant prédictif, l’assistant de changement de direction et l’assistant d’évitement d’urgence en comprenant déjà toute la dotation de la finition Avus avec entre autres les feux Matrix LED HD et feux arrière LED dynamiques, le pack éclairage, le Bang & Olufsen, l’affichage tête haute, le toit ouvrant et la caméra de recul.

L’A8 inaugure une technologie hybride avec un moteur thermique et un alterno-démarreur entraîné par courroie. L’alterno-démarreur sert de moteur électrique doté d’un couple de 60 Nm et de système d’alimentation lumineuse. Entre 30 et 160 km/h, le moteur thermique peut s’arrêter durant un laps de temps allant jusque 40 secondes afin de réduire les émissions et la consommation de carburant.

Pour conclure cet article, l’A8 reste fidèle à elle-même, c’est à dire la vitrine technologique de la marque tout en mettant au tapis les précédentes versions. Au volant, notre limousine de luxe profite également du savoir-faire de la marque dans le domaine de la conception légère Audi Space Frame faisant ainsi de la berline une auto agile et dynamique malgré sa stature. C’est vraiment cet aspect-là de l’A8 que j’ai préféré pendant l’essai. Un confort maximum sur la route (cependant ne choisissez pas le mode Dynamic sur les routes vraiment très dégradées pour filtrer au mieux les imperfections si vous souhaitez vraiment garder tout ce confort) qui vous donne juste envie de profiter de kilomètre en kilomètre sans  ressentir la moindre fatigue, tout en permettant de hausser légèrement le rythme sur les petites routes en cas de besoin (mode Dynamic à activer cette fois-ci pour jouir au mieux du châssis). Alors oui je n’ai pas eu de chauffeur pour profiter du confort à l’arrière de l’A8, mais qu’importe, j’en ai profité pleinement au volant.

Nous remercions Raphaël Noblecourt, Pascal Blein, José Da Costa et Grégoire Dufosse de la concession Jean Lain Autosport de Chambéry pour l’organisation de notre essai.

Photographies de l’essai:

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