Test drive Audi A1 Turbo Blue Edition: que pour le look?

Test drive Audi A1 Turbo Blue Edition: que pour le look?

Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous ne sommes pas passés inaperçus avec cette magnifique teinte bleu Turbo arborant la nouvelle Audi A1 Sportback dont cette édition, Turbo Blue Edition, est limitée à 140 exemplaires, sans porter de numéro particulier, mise à disposition par la concession Audi Jean Lain Autosport de Chambéry.

Commençons déjà par ce qui fait la particularité de cette édition limitée. La Turbo Blue Edition est une finition issue d’une S line mais encore mieux optionnée, un peu comme une Design Luxe et une finition Design, équipée exclusivement du moteur 30 TFSI, donc le 3 cylindres 1000cm3, de 116 chevaux avec la boîte S tronic 7 vitesses. Ceci est particulièrement étonnant car parmi le choix des moteurs disponibles sur l’A1, c’est-à-dire le 25 TFSI de 95 chevaux 5 vitesses, le 30 TFSI 116 chevaux 6 vitesses, le 30 TFSI 7 vitesses, le 35 TFSI de 150 chevaux 6 vitesses ou S tronic et le 40 TFSI S tronic de 200 chevaux, c’est ce 3 cylindres 116 chevaux qui fut retenu mais nous y reviendrons dans l’article.

A l’extérieur, les arches de toit et pavillon sont contrastés, un peu à l’instar de ce qui se faisait sur la première version.

La pack contraste II noir Mythic: rétroviseurs et bas de caisse.

Et le pack esthétique noir sur kit S line: encadrement de calandre et lame de pare-chocs noir, prises d’air latérales à l’avant en noir mat grainé, l’encadrement des prises d’air latérales en noir…

le diffuseur en noir.

Et le becquet de pavillon S line.

Pour terminer le côté esthétique, les jantes 7 branches en hélice noir anthracite brillant et polie brillant en 7.5×18 sur pneumatiques 215/40/18.

On s’installe à bord et surprise!

Un frein à main mécanique! Loin d’être un point négatif pour ceux roulant régulièrement sur les routes de montagne et dans la neige. Ce montage est lié à la plateforme MQB A0 du groupe Volkswagen.

La Turbo Blue Edition dispose de la préparation pour la navigation MMI plus et Audi virtual cockpit.

Nous partons sur la route, tout d’abord en mode Efficency et j’avoue qu’il s’agit d’une mauvaise idée pour se lancer sur une double voie car le 1000cm3 manque un peu de punch dans ces conditions de mise en vitesse sur une courte distance. Cependant sur les voies moins rapides, en ville ou encore dans les bouchons, le mode Efficiency s’avère particulièrement efficace afin de ne pas monter dans les tours tout en ayant une consommation contenue. Le 1000cm3 ne reste qu’un 3 cylindres, forcément dans l’ordre des choses le modèle 25 TFSI de 95 chevaux aura d’autant plus de mal que le 40 TFSI de 200 chevaux sera plus à l’aise sur ce mode. Il y a une certaine logique qu’il faut indiquer dans notre article.

Par contre, on se rend très vite compte que le châssis, surtout dans cette version, peut accepter largement bien plus que le moteur n’en propose. La Turbo Blue Edition est équipée de série du pack performance dynamique.

Les étriers sont laqués en rouge pour le look.

L’Audi Drive Select permet de régler plusieurs éléments du mode Efficiency au mode Individual en passant par Auto et Dynamic. Le mode Individual permet de régler la propulsion sur économique, équilibrée ou sportive, la direction sur équilibrée ou sportive, le son du moteur avec l’actionneur de son sur automatique ou marquant et enfin la suspension sur équilibrée ou sportive.

La suspension se fait grâce au châssis sport avec amortisseurs commutables disponibles avec le pack performance dynamique.

Le mode Dynamic transfigure notre Audi A1. Attention, cela n’en fera pas une sportive, le moteur avoue rapidement ses limites, par contre la direction est incisive (le poids du moteur 3 cylindres n’est pas excessif et par conséquent améliore le pouvoir directionnel) et le train arrière est simplement collé à la route.  Bien mené, ce châssis pourra en étonner plus d’un et honnêtement moi le premier y compris dans certains enchainements  où vous vous demandez si vous pouvez vraiment garder le pied sur la pédale d’accélérateur. Il y a d’ailleurs un S en descente qui est un véritable toboggan que j’ai dû reprendre deux fois, ayant eu le réflexe de relâcher l’accélérateur alors que cela n’était pas nécessaire.

Avec l’actionneur de son sur « marquant », vous avez vraiment l’impression d’être au volant d’une auto de plus de 116 chevaux, ce moteur étant particulièrement vaillant avec 200 Nm entre 2000 et 3500 tr/min, une vitesse maximale de 203 km/h et un 0 à 100 réalisé en 9.4s (7.7s pour le 150 chevaux et 6.5s pour le 200 chevaux) mais les limites sont assez rapidement atteintes par manque de souffle en montant dans les régimes. Vivement l’essai de la version 200 chevaux.

A l’intérieur, heureusement que la Turbo Blue Edition est équipée des applications structure polygone en laque diamant gris argent.

De la surface  sur le tableau de bord façon verre de l’écran MMI touch jusqu’aux triangles de portières avant, assurant l’intégration de l’écran.

Et de la surface d’accentuation en laque Quartz gris structuré dans l’insert du diffuseur d’air et de la console centrale ainsi que dans la poignée de la commande intérieure de verrouillage des portières.

Le volant Sport se tient parfaitement dans les mains. Cependant vous risquez de chercher, comme moi, pendant longtemps les palettes de changement de vitesses non disponibles sur cette version.

En  conduite sportive, vous êtes toujours tentés de changer les rapports au volant, du coup j’ai utilisé le levier de vitesse en mode séquentiel, solution que je n’utilise jamais habituellement dans mes essais du fait des palettes.

L’habitacle est particulièrement spacieux pour une citadine, à l’arrière mon 1.75m passe avec le siège conducteur réglé pour ma conduite. Bien mieux que la première version de l’Audi A1, il faut dire que les 9 cm de plus sur l’empattement et 5.6 cm sur la longueur recule le train arrière et ainsi contribuent à une meilleure habitabilité.

Cependant, la présence de plastique un peu dur vous incitera à piocher dans la liste des options afin d’améliorer la qualité perçue.

Pour terminer l’essai, je vais poser une question à Audi: Mais pourquoi pas de quattro? Autant la disparition du diesel peut très bien se comprendre sur une citadine, autant celle du quattro me paraît fortement dommage car, d’une part cela en fait la seule Audi de la gamme actuelle non disponible en 4 roues motrices, et d’autre part avec le super souvenir que j’ai de l’essai de la S1 de la première génération, son châssis serait encore plus affûté et avec une évolution du 2.0 TFSI à 260 chevaux minimum par exemple, nous aurions LA GTI du marché. J’ai bon espoir que la marque revienne sur sa position comme elle avait pu le faire à l’époque en évoquant seulement la sortie du 1400 TFSI de 185 chevaux avant l’arrivée surprise de la quattro puis la S1, parce que, aujourd’hui, les passants regardent la voiture en vous demandant s’il s’agit de la nouvelle S1, la Turbo Blue Edition présente ce look qui va bien à ce blason, et restent surpris lors de la lecture de la fiche technique.

Donc non ce n’est pas que pour le look, l’Audi A1 Turbo Blue Edition équipée du 116 chevaux adopte un look sportif mais son moteur, sans pour autant être au niveau performance d’un 4 cylindres de plus de 150 chevaux, accepte, tout comme le châssis, une conduite musclée à hauteur de ce que peut nous donner un moteur de 3 cylindres.
Nous remercions la concession Audi Jean Lain Autosport de Chambéry et plus particulièrement nos deux experts produits, José Da Costa et Cédric Debroux, pour leur confiance et leur aide pour la prise en main de cette Audi A1.

Photos: 4Legend.com

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