Trois Audi quattro engagées au rallye Paris-Alger-Dakar 1985

Trois Audi quattro engagées au rallye Paris-Alger-Dakar 1985

Le rallye Paris-Alger-Dakar 1985 fut la 7ème édition de cette épreuve d’endurance, organisé par le défunt et regretté Thierry Sabine via sa société TSO (Thierry Sabine Organisation). Trois Audi quattro identiques et spécialement préparées – avec notamment un toit surélevé et ayant pour sponsor principal Malardeau – ont été engagées par VAG France pour affronter le continent africain.

En 1984, Porsche a remporté le célèbre rallye africain grâce à une Porsche 911 à 4 roues motrices. Avec le succès d’Audi en championnat mondial des rallyes, il était évident que l’Audi quattro avait de bonnes chances de s’imposer en rallye raid. Une équipe française s’est ainsi créée via VAG France (ancien nom de Volkswagen France important les marques Volkswagen et Audi), Malardeau (constructeur toulousain de maisons) et Yacco (lubrifiants).

L’idée était de faire concourir trois voitures identiques, achetées à Audi Sport et précédemment engagées aux championnats du monde des rallyes 1984 : l’Audi quattro A2. Un homme a été contacté pour préparé ces trois véhicules : Fred Stadler, fondateur et gérant de la société ROC Compétition basé à Annemasse.

Présentation des voitures et des équipages
Voitures
Trois anciennes Audi quattro de rallyes (type 85 WR2) ont pris part à ce fabuleux challenge d’atteindre la ligne d’arrivée à Dakar au Sénégal, voire de monter sur le podium.

Toute l’équipe de Fred Stadler s’est attachée à adapter ces véhicules de course aux normes africaines tant sur le plan des performances que sur celui de la fiabilité. Ainsi un travail très rigoureux a été effectué au niveau du blindage général de l’auto, équipée d’un carénage intégral protégeant tout le dessous. Bien que le moteur 5 cylindres turbo pouvait développer 400 ch, sa puissance a été bridée à 330 ch afin de limiter sa consommation en carburant.

Le problème de refroidissement a été revu avec des ouïes plus importantes présentes sur le capot moteur permettant d’évacuer le surplus de chaleur engendré en Afrique.

La garde au sol a été augmenté de 200 mm afin de pouvoir passer les dunes et les obstacles. Des pneus Michelin TRX spécifiques ont été choisis pour un meilleur grip.

Dernier détail intéressant : le toit des voitures a été surélevé afin de permettre aux pilotes d’être assis plus haut et de voir ainsi mieux le relief de la piste. Une entrée d’air y est présente au centre afin d’apporter de l’air dans l’habitacle afin de le ventiler, la température interne y étant très forte et la voiture n’étant pas dotée de climatisation.

Rien n’a été laissé au hasard :
– préparation par le spécialiste suisse Mader du moteur 5 cylindres turbo de 2,1 l – avec 2 soupapes par cylindres et 1 arbre à cames en tête – développant 330 ch (243 kW) à 7 500 tr/min, carter sec, pompe à huile extérieure entraînée par courroie, bloc moteur et culasse en aluminium, allumage et injection électronique Bosch, refroidissement par eau (15 l), refroidissement de l’huile (15 l) par un radiateur arrière ainsi que par le réservoir d’huile;
– boîte de vitesses à 5 rapports avec pont autobloquant (réglage possible à 17% à l’avant et 75% à l’arrière);
– suspension spécifique renforcée (4 roues indépendantes avec suspension McPherson et débattement maximum de 220 mm);
– transmission intégrale;
– coque autoportante renforcée par un arceau de sécurité de 12 points;
– grande capacité de carburant de 340 l répartie en trois réservoirs;
– 4 freins à disque endurants avec 4 pistons par étrier avant et arrière;
– jantes Speedline en magnésium et renforcées (165/390 TRX), chaussées de pneus Michelin 18-66-390 TRX;
– lubrifiants Yacco,
– équipements électriques Valeo;
– bougies Champion.

Pouvant atteindre 210 km/h, chaque voiture mesurait 4,404 m de long, 1,803 m de large et 1,560 m de haut. Leur empattement était de 2,524 m.

Leur poids se situait entre 1 020 kg et 1 200 kg en fonction de l’équipement incluant 2 roues de secours, des extincteurs, des valises de survie, une réserve d’eau et du matériel de premier secours.

Équipages
Trois équipages ont pris part au Paris-Alger-Dakar 1985 :
– le pilote Bernard Darniche et Alain Mahé – voiture #199,
– le pilote Xavier Lapeyre et José Lourseau – voiture #200,
– le pilote Hubert Rigal et Gérard Déry – voiture #201,

Avec trois participations au Dakar, Bernard Darniche était le leader de l’équipe, entourés des deux autres pilotes Xavier Lapeyre (habitué des circuits français) et Hubert Rigal ayant pour rôle d’assister ses collègues en d’ennuis.

L’ancien animateur de télévision Stéphane Collaro parrainait cette équipe et avait même posé en photos avec ses Coco-girls.

Les véhicules d’assistance
En plus des trois voitures de course, l’équipe Audi-Malardeau comportait une assistance de 30 personnes qui était notamment composée de trois 4×4 rapides Mercedes 280 GE, transportant du matériel de dépannage ainsi que leurs équipages :
– n°453 – Fred Stadler (coordinateur sur le terrain et fondateur de ROC compétition ayant préparé les voitures) et Jean Hugues Lamarre (spécialiste de Formule 3) pour le premier 4×4;
– n°452 – Florian Vetsch (pilote suisse d’endurance et de rallye) et Patrick Rouillard (Pelras Racing Team), un fidèle mécanicien de Xavier Lapeyre;
– n°451 – les allemands Peter Seikel (habitué des courses automobiles) et son chef mécanicien Bernd Blos.

Le matériel lourd était transporté par deux camions 6×6 Mercedes 2628, dont les équipages étaient Jacques Houssat /François Bonin / Bernard Milanolo (n°641) et Jean-Claude Carmentran / Bernard Decroux / Dominique Clerino (n°642).

Enfin, un avion Piper PA-23, piloté par Jean Sauvat, faisait la liaison entre les divers points d’assistance.

L’équipe s’appuyait également sur 5 mécaniciens (dirigés par Serge Rosset) qui utilisait l’avion de TSO et étaient chargés du gros entretien des voitures aux étapes.

La course
Participants
Avant le départ, tous les participants assistent au briefing de Thierry Sabine dans la salle du palais de Congrès de Versailles. Cette septième épreuve privilégie l’homme à la machine. Il a fallu avant tout être capable de lire une carte et de s’orienter dans le désert, sans balise.

Le parcours a été tracé dans ce but. L’itinéraire fait 14 000 Km et comporte une boucle infernale dans le Ténéré, le raid Santos, réparti sur deux jours se terminant par une spéciale de nuit, suivi d’une étape marathon de 1 600 km entre Agadez et Gao.

Sur le terrain, le Dakar reste plus que jamais l’épreuve de référence où les limites des hommes et des mécaniques sont repoussées à l’extrême.

Une épreuve où chacun peut venir tester sa résistance au mal, à la fatigue, au manque de sommeil ou à la peur.

Mais ce qui fascine les foules qui se massent le 1er janvier sur l’itinéraire français du rallye, c’est l’Aventure. Celle qui permet de triompher du désert et du sort.

Cette septième édition regroupe 350 concurrents auto, 150 motards et une cinquantaine de camions. Avec la participation des Trikes, ces curieux engins à trois roues, le développement des monstres taillés pour la course est l’un des événements du septième Dakar.

Cette édition fut marquée par le retour en force de Porsche avec trois super-prototypes de la 959 à quatre roues motrices et dont leur moteur développait 400 ch. Jacky Ickx était l’un des pilotes de ce team Rothmans qui n’avait pas remporté la victoire tant convoitée (ce sera fait un an plus tard en 1986). Les problèmes mécaniques furent trop présents.

Les principales marques automobiles présentes furent Audi (quattro Malardeau, quattro privée, 80 quattro), Porsche (959, 911), Opel (Manta, Ascona), Peugeot (205, Dangel, VP4), Citroën (Visa, 2CV, BX), Fiat (Panda, Campagnola), BMW (320), Mitsubishi (Pajero), Lada (2121, Niva, Vaz), Mercedes (280, 230, 300), Land Rover (110), Range Rover, AMC (Jeep, Cherokee), Alfa Romeo (33), Daihatsu (Rocky, F70, F75), Subaru, Datsun, Toyota (FJ 45, FJ 60, Hi-Lux, Land Cruiser), Puch (280).

Les trois Audi quattro spécialement préparées furent engagées sous les numéros 199, 200 et 201 avec les équipages respectifs Bernard Darniche – Alain Mahé, Xavier Lapeyre – José Lourseau, Hubert Rigal – Gérard Déry.

De plus deux autres Audi privées furent engagées, la n°285 pour l’Audi quattro de 1985 – Département 92/Hachette ayant pour équipage Courbès – Vonthron et la n°286 pour l’Audi 80 quattro du MAD Racing ayant pour équipage Revret – Litzler.

Chez les camions, on retrouve Mercedes (Unimog, 2628, 2636, 1936), MAN (20280, 14240), Daf (3300), Liaz (100 55), Iveco (110, 190), Pegaso (3046) et pleins d’autres. Chez les motos, on trouve Yamaha, BMW, Honda, Suzuki, KTM, Cagiva, Barigo.

Course des Audi
Revenons à notre thème qui est la participation des Audi lors de cette 7ème édition. Bien que l’usine ne soit pas impliquée officiellement, le team Audi/Malardeau composé fait peur. Avec une puissance grimpant à la demande jusqu’à 330 chevaux grâce à une molette magique et un châssis éprouvé sur tous les terrains du championnat du monde, le Coupé quattro préparé par ROC Compétition a fait parlé de lui durant les premières spéciales.

Le départ a été donné le 1er janvier au matin sur la place d’armes de Versailles, au lieu de la place de la Concorde à Paris qui pose des problèmes aux concurrents. En effet ils perdaient trop de temps à se frayer un chemin pour sortir de Paris.

Après la mise en bouche à Cergy, la première grosse étape est la traversée de la France pour arriver à Sète dans le sud du pays. Cette étape se déroula sous les yeux émerveillés de plusieurs millions de personnes massées sur la nationale 20 qui voient passer ceux qui vont affronter le désert. Mais lors des contrôles de passage à Châteauroux, Brive et Toulouse, c’est franchement le délire. Les copilotes doivent se frayer un chemin à travers une foule compacte pour recueillir le précieux coup de tampon sur le carton de route.

Arrivés à Sète, la majorité des concurrents embarquent sur le Tipasa. Un vent souffle très fort sur la côte méditerranéenne. Malheureusement, même si ce bateau arrive à l’heure à Alger et accoste à 11 heures du matin pour déverser son flot de véhicules le 3 janvier, ce n’est pas le cas du second bateau, le Timimoun, qui transporte une partie des autos, des motos et des camions. Il a fallu attendre jusqu’au milieu de l’après-midi.
L’ennui, c’est que les concurrents, qui sont lâchés dans l’ordre des numéros de chaque catégorie : camions, motos et autos, ne s’élancent qu’à la nuit tombante du Stade Olympique situé dans la banlieue sud d’Alger. Nuit blanche en perspective pour tous les concurrents!

L’étape africaine commence ainsi sur les chapeaux de roues pour cette première spéciale. Audi se retrouve en tête avec Land Rover. Darniche surprend beaucoup de monde avec son Audi quattro.

Ainsi Darniche fit des temps records, ce qui déstabilisa certains concurrents. Darniche ne fut pas surpris, il suscitait l’étonnement par ses performances, même s’il plaisantait à In-Salah : « C’est l’horreur, pour des vieux rallymen comme moi, une telle épreuve. » Non, c’est la présence de l’Audi quattro à pareille place, ou du moins, sa résistance, sur des spéciales reconnues assez cassantes, qui faisait hausser les sourcils d’admiration. Il faut dire que cette voiture, à tort ou à raison, toute championne du monde qu’elle est, véhicule une mauvaise réputation quant à sa fiabilité. Les avatars de l’équipe Audi au Safari, par exemple, reviennent souvent dans les conversations. Bernard Darniche se fichait de ses palabres : « Vraiment, je suis très content. C’est la première fois que je dépasse la première étape au Dakar. Et surtout, je fais de bons temps alors que je suis arrêté partout, j’assure vraiment. »

Une autre annecdote de Darniche, à propos de l’épreuve Iferouane-Agadès : « Je suis resté hier durant 120 km derrière un équipage belge, un notaire je crois. Impossible de passer. Ce matin, je suis allé le voir pour lui expliquer gentiment que j’étais professionnel, qu’il était de mon devoir de chercher à le dépasser, que je ne voulais pas l’effrayer mais qu’il devait, lui, essayer de me faciliter la tâche. » Pour toute réponse, le notaire se tourna vers son équipier et lui dit : « Tu vois bien que hier ce n’était pas mon klaxon qui était bloqué. »

Tout se passait à merveille. Cependant, le 5 janvier, il fallait rallier Chebada en liaison, à 136 km d’El Goléa, avant de s’élancer pour la spéciale de 297 kilomètres jusqu’à In Salah. Une portion extrêmement rapide tout d’abord, où les Audi et les Porsche peuvent donner toute leur mesure. Mais Bernard Darniche et Alain Mahé ont du laissé la première place à Jean-Pierre Gabreau et Dominique Pipat à bord du Land Rover Pacific.

Entre Tamanrasset et Iférouane, c’est le passage de l’Algérie au Niger, matérialisé par un camp militaire et une grande pancarte. C’est juste là, peu après les grandes lignes droites sablonneuses de la première moitié de l’étape, que les leaders vont se perdre. Pour Jochen Mass, qui pilote la troisième Porsche, le chemin s’arrête là après une violente série de tonneaux qui transforme cette superbe bête de course en une masse difforme de métal étalée sur 50 mètres. Bernard Darniche et Alain Mahé s’offrent un festival et en font profiter tous ceux qu’ils doublent ce jour-là. Partis 165ème, ils arrachèrent le scratch de l’étape en dépassant plus de cent concurrents. Ce fut un spectacle fabuleux. La quattro survolait les dunes, glissait au-dessus des bancs de sable à plus de 210 km/h. Sur cette étape, le road-book fut impeccable et d’une extrême précision. Ils signèrent le 38ème temps de la spéciale, ce qui leur permettait de remonter 27 concurrents au général. C’est déjà plus avouable.

Le vent tourne le 10 janvier. Lors de la traversée du désert du Ténéré, dans le sable, Bernard Darniche et Alain Mahé n’ont pas trop eu l’occasion de se faire plaisir sur cette spéciale. Le pont arrière de l’Audi les a lâché à Dirkou, à 35 km de l’arbre du Ténéré et ils durent abandonner.

Ils avaient mené leur Audi quattro Malardeau à la tête du classement général dès la première spéciale de Cergy. Malgré des ennuis de turbo puis d’embrayage, ils ne perdaient pas confiance et gagnaient toujours des spéciales. Le Ténéré a eu définitivement raison de l’embrayage et du pont arrière de leur Audi. Les visages se laissent envahir par la fatigue accumulée en vain.

Pendant ce temps là, Lapeyre-Lourseau se sont ensablés avec l’Audi quattro Malardeau. Ils ne doivent leur salut qu’à l’aide vigoureuse d’une vingtaine de personnes. Après l’abandon de Darniche-Mahé à Dirkou, ils préservent les espoirs de la marque en prenant la troisième place au général.

Pour rejoindre Dirkou, le 10 janvier, l’Audi de Lapeyre-Lourseau profite, comme la Porsche, de la vitesse de pointe très élevée de leur auto. Tandis que l’autre Audi de Rigal – Dery s’arrête et s’enlise complètement dans le sable mou.

La spéciale de Tombouctou à Nema en Mauritanie fut pénible et très longue : 702 km, avec des risques de se perdre. Sur plusieurs dizaines de kilomètres c’est du sable très mou. Mais après c’est pire. Une vaste étendue de pierres et de terre durcie met les suspensions en charpie. L’Audi quattro Malardeau de Lapeyre – Lourseau s’en sort plutôt bien, quand d’autres crèvent. La classement n’est toutefois pas modifié.

La spéciale du 17 janvier, entre Nema et Tichit est l’une des étapes tests sur 500 km. Une étape qui peut se retourner grâce aux talents des navigateurs et à l’habileté des pilotes. Du à un fort vent de sable, l’étape est écourtée pour se finir à Enji, au kilomètre 252. Le lendemain la journée fut rude. Il a fallu rattraper le temps perdu avec 500 km de spéciales et autant de liaisons jusqu’à Kiffa. Au pied d’une montagne carrée le lendemain, les deux Audi Malardeau sont arrêtées, près des deux mastodontes Mercedes qui leur font l’assistance : les mécaniciens ont remlacé les embrayages. Entre Tichit et Tidjikdja à 252 km, un petit feu brûle au sommet d’une dune près de l’Audi Malardeau de Lapeyre – Lourseau. Ils sont tranquillement dans leurs duvets : le joint de culasse a lâché et ils ont continué malgré tout à garder le moral.

Après les dernières spéciales éprouvantes, Dakar se fait de plus en plus proche. C’est chose faite le 22 janvier, le long du lac rose. Malheureusement l’Audi quattro de Lapeyre – Lourseau n’arrive qu’en 17ème position à 42h18 et 13 minutes du Mitsubishi Pajero vainqueur de ce Dakar 85, mené par l’équipage Zaniroli – Da Silva.

L’engagement de ces trois Audi quattro ne fut pas un succès pour l’équipe et les équipages. De nombreux problèmes sont apparus empêchant la victoire et l’arrivée des 3 voitures à Dakar. Idem pour les deux Audi privées.

Différents classements des Audi tout au long du Dakar 1985
Le prologue : Cergy Pontoise – 7 km
1er – 199 Darniche – Mahé en 8’54

1ère Spéciale : Ouargla-El Golea – 239 km
2ème – 199 Darniche – Mahé en 1h22’27
9ème – 200 Lapeyre – Lourseau en 1h37’47

2ème Spéciale : El Golea-In Salah – 297 km
1er – 199 Darniche – Mahé en 2h09’42

5ème Spéciale : Tamanrasset-Iferouane – 649 km
1er – 199 Darniche – Mahé en 2h03’49
6ème – 200 Lapeyre – Lourseau en 4h21’46
7ème – 201 Rigal – Déry en 10h26’12

6ème Spéciale : Iferouane-Agadez – 313 km
6ème – 200 Lapeyre – Lourseau en 2h33’34
7ème – 201 Rigal – Déry en 10h26’12

Classement général à Agadez
8ème – 200 Lapeyre – Lourseau en 4h21’46
9ème – 201 Rigal – Déry en 2h42’33

7ème Spéciale : Agadez-Dirkou – 627 km
4ème – 200 Lapeyre – Lourseau en 1h49’36
7ème – 201 Rigal – Déry en 2h21’23

9ème Spéciale : Iferouane-Agadez – 316 km
6ème – 200 Lapeyre – Lourseau en 3h32’54
9ème – 201 Rigal – Déry en 3h39’46

10ème Spéciale: Agadez-Tchin Tabaraden – 316 km
4ème – 200 Lapeyre – Lourseau en 1h14’28
7ème – 201 Rigal – Déry en 1h21’12

11ème Spéciale : Tahoua-Anderamboukane – 347 km
5ème – 200 Lapeyre – Lourseau en 2h25’28
8ème – 201 Rigal – Déry en 2h37’03

13ème Spéciale : Tombouctou – Nema – 702 km
2ème – 200 Lapeyre – Lourseau en 3h27’04
3ème – 201 Rigal – Déry en 3h52’53

Classement général à Dakar
17ème – 200 Lapeyre – Lourseau à 42h18’13 du Leader
37ème – 201 Rigal – Déry

Que sont-elles devenues?
Les deux survivantes (celle de Darniche semble toujours en train de rouiller prés de l’arbre du Ténéré – enfin le totem le symbolisant, l’original étant percuté et mort en 1973) auraient fini leurs carrières à l’occasion des 24 h de Chamonix sur glace la même années où elles auraient été détruites et démontées.

Photos : VAG France / Dominique Force / José Lourseau / Alain Bouillot / Hubert Rigal / zsteph28 / Victor Lima / Dakardantan.com /DR

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