Rétromobile 2015 – Exposition de la collection Baillon

Rétromobile 2015 – Exposition de la collection Baillon

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C’est dans l’ouest de la France, dans les Deux Sèvres (79) que l’équipe du département voitures de collection d’Artcurial a fait une découverte extraordinaire : la collection Baillon. Oubliées depuis près de 50 ans, 60 automobiles de grandes marques (des débuts de l’automobile aux années 70) avaient été réunies avec passion dans le but de créer un musée privé célébrant cette géniale invention humaine.

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Ces automobiles dormaient sous des abris de fortune, recouvertes de tôles ondulées et sous les auvents des dépendances de la propriété.

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Cette collection unique sera vendue aux enchères le 6 février prochain par Artcurial Motorcars en première partie de la traditionnelle vente du salon Retromobile 2015, rendez-vous incontournable, en France et à l’étranger, pour les passionnés des belles mécaniques.

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Matthieu Lamoure, directeur d’Artcurial Motorcars, déclare : « Depuis la révélation de la collection Schlumpf de Mulhouse, dont Maître Hervé Poulain était l’expert, jamais une telle réunion d’automobiles emblématiques n’avait été dévoilée, mais plus encore, dans un tel état d’origine ! Nous invitons le public de Rétromobile à partager notre émotion, comparable à celle qui étreint Lord Carnarvon et Howard Carter pénétrant dans la chambre de Toutankhamon ! Artcurial mettra en scène la magie de cette soixantaine de silhouettes mécanomorphes mystérieuses, telle une oeuvre d’art géante : la renaissance du rêve inachevé de son propriétaire… »

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Pierre Novikoff, spécialiste automobile, ajoute : « Ces Belles endormies sont habillées par la patine précieuse du temps qui passe. Une telle collection ne peut que susciter les passions, aussi bien des amateurs d’automobiles que ceux d’art et d’histoire. Jamais plus un tel trésor ne sera exhumé, dans le monde ! »

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Bugatti, Audi, Porsche, Voisin, Hispano-Suiza, Talbot-Lago, Panhard-Levassor, Maserati, Ferrari, Delahaye, Delage…toutes ces marques mythiques sont représentées dans cet ensemble retrouvé par l’équipe du département automobiles de la maison de vente Artcurial, Matthieu Lamoure et Pierre Novikoff.

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Une rare Audi Front 225 Cabriolet aux couleurs de l’armée allemande est proposée à la vente.

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Son prix final est estimé à 6000 – 8000 euros.

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Une Bugatti Type 57 est également présente, la seule de la collection.

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Elle n’est pas très en forme mais son prestige est toujours présent.

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Elle est majestueuse et attend une seconde vie. Son prix de vente estimé est de 120 000 – 160 000 euros.

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Une Porsche 356 SC coupé est aussi de la partie. Elle ne semble pas avoir trop souffert mais ce n’est qu’illusion. La rouille a déjà fait son oeuvre.

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Son prix de vente est estimé à 20 000 – 30 000 euros.

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La plupart sont signées par les carrossiers les plus illustres comme Million-Guiet, Chapron, Saoutchik, avec la présence de plusieurs Talbot Lago T26 dont un rarissime Grand Sport Aérodynamique et un extravagant Cabriolet ex-Roi Farouk.

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A l’abri dans un garage, les deux spécialistes découvrirent dans un bon état de conservation, une des trois Maserati A6G Gran Sport carrossée par Frua de 1956. Son prix de vente est estimé à 800 000 – 1 200 000 euros. Il s’agit d’une des plus belles pièces de cette collection.

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Ils ont aussi découvert sous des piles de journaux, une Ferrari 250 California châssis court, phares carénés.

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Elle avait été achetée neuve par le comédien Gérard Blain avant de la céder à l’acteur Alain Delon. Celui-ci a été photographié à plusieurs reprises au volant du bolide : en 1964 avec Jane Fonda sur le tournage du film ‘Les Félins’ et sur la Côte d’Azur avec Shirley Mac Laine.

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Ce cabriolet dessiné par Pininfarina a été construit à 37 exemplaires et a été perdu de vue par tous les historiens de la marque et pistée comme une chimère. Il sera convoité par les collectionneurs des grandes et historiques Ferrari. Son prix de vente estimé est de 9 500 000 – 12 000 000 euros. Oui, vous avez bien lu!

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Cette collection fut constituée dans les années 50 par Roger Baillon, un entrepreneur dirigeant une société de transport basée dans l’ouest de la France.

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Passionné de la première heure, il exposa même au Salon de Paris un roadster de sa fabrication dans les mêmes années. Son ambition était de sauver le patrimoine automobile dans un but muséal.

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Dans les années 70, avant qu’il n’entreprenne les restaurations, le rêve se brisa quand son activité professionnelle subit un revers. Il fut alors contraint de vendre une cinquantaine de voitures. Depuis lors, le reste de la collection resta figée jusqu’à sa découverte.

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Nous vous recommandons chaudement de vous rendre à Rétromobile pour admirer cette fabuleuse collection, qui est mise en scène avec brio dans un univers sonore reposant et envoutant.

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Un jeu de lumière dans un espace sombre aménagé dans le Hall 2.1 permet d’admirer ces légendes endormies dans leur état loin du neuf. La magie a opéré lors de notre venue et elle continuera d’opérer jusqu’à dimanche.

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Passionné de tout ce qui roule, vole et flotte.

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