Après l’Audi RS 4 Cabriolet, Audi a attendu le restylage de la RS 5 pour présenter, en première mondiale au Mondial de l’Automobile de Paris en Septembre 2012, sa nouvelle venue, la RS 5 Cabriolet. Toujours dotée du V8 4,2 FSI de 450 CV, la RS 5 a pris environ 200 kg de plus pour rigidifier la caisse.
Audi France nous a mis à disposition un modèle Audi RS 5 Cabriolet Gris Daytona avec beaucoup plus d’options que le modèle de base (97 900 €).
La version essayée était à 110 140 € comprenant entre autre comme option :
Pack Aluminium mat
Jantes 20 pouces
Adaptative cruise control
Différentiel quattro Sport
Active lane assist
Direction Dynamique
+ ….
Je tiens par ailleurs à remercier Audi France et son service presse pour la confiance accordée pour nos essais.
Le but de cet essai est tout simplement d’utiliser cette voiture dans Paris avec ses conditions particulières de circulation. Réaction des autres personnes, conducteurs, comportement général de la voiture, consommation, plaisir de conduite.
Tout commence donc fin septembre et le temps est au rendez vous permettant d’entrée de jeu de rouler décapoté. Première étape, les Invalides afin d’effectuer l’opération. Une quinzaine de secondes suffisent; l’opération est réalisable jusque 50 Km/h. Quelques badauds regardent l’opération sans plus. Seuls quelques connaisseurs reconnaissent d’emblée la version méchante de la gamme Audi. Le gris daytona passe un peu inaperçu dans le milieu urbain de Paris.
Par contre le V8 s’exprime parfaitement avec une sonorité très agréable même si le modèle ne dispose pas de l’option échappement sport. Chaque accélération et rétrogradage est un moment magique surtout dans les tunnels ; les passants se retournant à son passage, le bruit sourd des échappements montre que la RS 5 Cabriolet a largement de quoi s’extirper rapidement de la ville pour s’exprimer sur un circuit.
Le couple de 430 Nm de l’Audi RS 5 Cabriolet permet de s’insérer rapidement sur le rond point de l’Etoile et de profiter des Champs Elysées jusqu’à la Concorde. L’Audi Drive Select, positionné en mode confort, gomme toutes les aspérités de la chaussée et permet de cruiser tranquillement sur les quais.
Petite séance photo sur les quais derrière le parc André Citroën , le niveau de finition est comme d’habitude chez Audi une référence. L’ambiance intérieure luxueuse contraste avec le tempérament sportif de l’extérieur. Carbone, Aluminium tout est agencé au millimètre à bord.
L’extérieur est lui conforme à la gamme Audi RS : ailes élargies, calandre en nid d’abeille, gros bouclier avant, châssis surbaissé et surtout deux grosses sorties d’échappement ovalisées. Toute l’ergonomie est intuitive. Le coffre certes diminué 320 L capote ouverte permet de transporter le nécessaire pour les quatre personnes que peut transporter la RS5 Cabriolet.
L’acoustique à l’intérieur est parfaite aidée par la capote triple épaisseur. La fermeture s’effectue en 17 secondes et toujours jusqu’à 50 Km/h.
Pendant cet essai, nous n’avons pas pu exploiter tout le potentiel de la mécanique. Bien sur le V8 4,2 FSI de 450 CV à 8250 tr/mn avec un couple de 430 nm de 4000 à 6000 tr/mn permet le 0 a 100 km/h en 4,9 sec associé à une boîte S-tronic (7 vitesses) géniale mais je ne soupçonnais pas une telle souplesse d’utilisation et de polyvalence dans une ville comme Paris.
Tout est combiné (Audi Drive Select, moteur et boite S-tronic) pour un usage quotidien.
Un dernier petit tour dans la banlieue ouest de Paris me permettra de faire une petite séance photo insolite. Je vous laisse découvrir les photos.
En conclusion : l’Audi RS 5 Cabriolet a parfaitement rempli la mission pour laquelle on l’a sollicité. Malgré son statut de sportive, elle est utilisable au jour le jour dans le milieu urbain.
Le confort est certes un peu plus raide, mais la mécanique nous fait tout oublier. Ce V8 atmosphérique à injection directe du département sportif de quattro GmbH est aussi présent dans la R8 V8 et R8 V8 Spyder.
Ce moteur est en fin de vie chez Audi et il est remplacé par un V8 TFSI qui fera l’objet d’un prochain reportage.
Par contre la question que tout le monde se pose : Et la consommation, vous n’en parlez pas. Sujet qui pourrait fâcher. Annoncé pour 14,6 L en milieu urbain, l’ordinateur de bord nous annonce 14,9 L pour 238,6 Km, donc très proche de la théorie mais malheureusement la réalité mathématique est tout autre après vérification : 19,64 L.
Mais comme moi vous connaissez tous le dicton : Quand on aime, on ne compte pas.