Essai Audi Q5 2.0 TFSI 252 chevaux.

Essai Audi Q5 2.0 TFSI 252 chevaux.

C’est un bel essai que nous a proposé la concession Audi Jean Lain Autosport de Chambéry en nous mettant à disposition ce magnifique Audi Q5 2.0 TFSI 252 chevaux quattro S tronic 7 vitesses en finition S line. Pas question de passer sa vie en ville avec notre SUV mais le but était de se faire plaisir en allant à la montagne, terrain que trop peu de ses congénères connaîtront. Le voyage débute le vendredi soir pour récupérer notre modèle fraîchement arrivé en concession où nous faisons connaissance avec les nouvelles formes plus arrondies mais aussi plus affûtées sur certains éléments.

La différence est flagrante au niveau des ailes, la ligne de caisse est bien plus marquée musclant les flancs à contrario des phares qui se sont affinés laissant plus de place à la calandre single frame et le capot avec ses nervures toujours pour une personnalité plus acérée en reprenant les codes stylistiques des Q7, A4 et A5.

A l’arrière, les retouches sont fines avec quelques modifications au niveau du bouclier, un hayon plus marqué et des feux à LED au dessin différent et plus fin.

Les pieds des rétroviseurs affinent également le flanc en venant se fixer sur la portière et non dans la continuité des vitres.

Notre modèle est équipé de jantes en 8×20 pouces gris contrasté et partiellement polies disponible en option, avec une monte pneumatique (Pirelli Scorpion en 255/45 R20) pour l’hiver ce qui nous sera fortement utile pour notre essai. D’origine, la version S line est proposée en 19 pouces.

Nous avions eu l’occasion d’essayer les phares Matrix LED sur d’autres modèles mais jamais dans nos conditions hivernales. Pour notre trajet de nuit, je me suis souvent demandé si une voiture n’arrivait pas en face lorsque j’étais en feux de route car la zone éclairée devient énorme et donne des reflets dans les panneaux de signalisation au loin. Vous rêviez de voir de nuit comme en plein jour? faites-vous plaisir et cochez cette option, certes la différence de tarif n’est pas négligeable face aux phares Xenon plus disponible de série ou bien encore les simples phares à LED, mais les Matrix LED apportent un confort de conduite bien supérieur sans fatiguer les yeux et une signature lumineuse différente. De plus, il n’y a aucun risque d’éblouissement pour les usagers venant en face puisque les multiples LED s’allument ou s’éteignent en fonction des conditions de conduite ou la présence d’un obstacle.

L’option Matrix LED inclut les feux arrière à LED avec clignotants dynamiques.

A l’intérieur, la finition S line comprend les applications décoratives en aluminium brossé mat.

L’Audi Virtual cockpit accouplé au MMI Navigation plus avec MMI touch.

Ainsi que le volant multifonction plus 3 branches en cuir, badgé S line avec le méplat.

Les sièges sport en sellerie noire et surpiqure gris roche vous invitent à l’essai.

En parlant d’invitation à l’essai, il serait peut-être temps d’insérer la clef dans le Neiman non? Enfin plutôt appuyer sur le frein et sur le bouton start grâce au démarrage sans clef.

Le 2.0 TFSI de 252 chevaux s’éveille enfin doucement. Il s’agit aujourd’hui, lors de l’écriture de cet article, de la seule alternative aux TDI en attendant l’arrivée prochaine du SQ5 TFSI et son V6 de 354 chevaux. Au-delà des 100 chevaux de différence et des 2 cylindres supplémentaires qui donnent de la noblesse au Q5, le couple culmine à 500 Nm sur le 3.0 pour seulement 370 Nm sur notre 4 cylindres et pourtant sur papier, le 0 à 100 km/h concède à peine 1 seconde entre les deux. Signe que le 2.0 TFSI semble bien vigoureux et volontaire.

Aller, c’est parti, la première partie de notre itinéraire ne va pas nous faire monter sur les trottoirs comme la majorité des SUV, mais un court trajet en ville est le meilleur moyen pour rapidement se mettre en tête les dimensions de la voiture. Tête dans l’Audi drive select, on engage ici le mode efficiency pour la discrétion du moteur. Ce mode fait passer la boîte en roue libre lorsque le conducteur ne touche pas à l’accélérateur et la seule façon de s’en rendre compte est le petit à-coup perçu lorsque l’on remet un filet de gaz. Ce mode, comme son nom l’indique, tire le meilleur potentiel du moteur et de la boîte pour une consommation la plus réduite possible. Je peux comprendre l’utilité sur le long terme ou encore en cas de trajet sur la réserve de carburant.

Nous prenons ensuite la direction du premier col au-dessus d’une station thermale bien connue donnant accès au massif des Bauges. Le mode dynamic donne la vigueur nécessaire au Q5 pour sortir des épingles mais j’ai trouvé dommage que le bruit ne soit pas plus travaillé sur ce mode. Le 4 cylindres a tendance à « gueuler » en montant les régimes alors que le 2.0 TFSI pourrait faire un bruit mélodieux. Notre parcours est parsemé de pièges. Un virage est sec, le suivant est juste humide, ensuite il y a de la neige tombée des sapins ou encore de la glace mais qu’importe nous avons un léger sous-virage à l’inscription, on relâche légèrement les gaz pour engager le train arrière et puis on fait ouvrir le papillon à fond pour tenir une petite dérive nécessaire pour passer le virage. Alors n’oubliez pas que nous avons 1795 kg à vide entre les mains (données constructeur, avec un écart en sa faveur de 90kg face à l’ancienne génération en moyenne), ce qui nécessite de la dextérité et de la place mais à aucun moment nous nous sommes sentis dépassés par le poids du SUV en conduite normale.

Seulement on regrettera que notre modèle d’essai ne possède pas l’option suspension pilotée pneumatique à hauteur variable car la suspension de série a un peu de mal à contenir le poids lorsque la conduite est un peu plus virile.

La journée se termine par un retour à la maison avec toujours cette impression de rouler en plein jour grâce aux phares Matrix LED.

Le lendemain matin, réveil très matinal pour prendre la direction de l’Audi quattro Ski cup à Megève. L’occasion de prendre l’autoroute en mode comfort. La gestion des passages des rapports de la boîte S tronic devient parfaite pour les longs trajets. Oubliez le haut régime du mode dynamic ou les à-coups générés par le mode efficiency (il doit être possible je pense de les éviter mais cela doit demander de la dextérité) tout en ayant la possibilité de profiter de la puissance sur le moindre appui un peu franc sur la pédale d’accélérateur……bien suffisant pour rouler à 130 km/h…sic.

Cependant on n’oublie pas d’activer le mode dynamic avant le péage pour vérifier le 0 à 100 en sortie…flûte je n’ai pas mis le chrono et de toute façon je me suis vite retrouvé à 130 km/h (re-sic). Retour au mode comfort par obligation réglementaire. On sort de l’autoroute pour la nationale ,mais on prendra le soin de laisser le mode comfort tout aussi agréable aux vitesses légales sur ces itinéraires, avec un choix qui s’offre à nous: prendre la route « normale » pour monter à Megève avec le risque d’être confronté aux touristes ou bien on prend une route connue des locaux qui nous fait perdre quelques minutes…ou secondes selon la motivation mais bien plus sexy? Oh disons que le choix n’a pas été difficile en ce samedi matin, même si la route « normale » est composée de courbes rapides, mon choix se porte à l’instant même de la question sur la route bis…faudrait pas pousser mamie dans les orties ou bien le Q5 dans les touristes, nous sommes un samedi de départ en vacances.

Comme il ne s’agit pas non plus de pousser le Q5 dans les orties, on suit un rythme élevé mais pas non plus de fou. De toute façon, comme dit un peu plus haut, l’absence de la suspension pilotée pneumatique nous bride un peu pour passer sur le rythme au-dessus mais ne croyez pas que l’on se traine pour autant puisque le mode dynamic tire cette fois-ci le meilleur du couple et de la puissance. Simplement méfiance sur les freinages appuyés surtout en descente où le train arrière du Q5 cherche un peu sa route du fait du centre de gravité élevé.

Arrivé à Megève…avec un peu d’avance, l’occasion de faire quelques photos dans le centre avec les lumières de la ville.

Au retour, après quelques dépassements réalisés sans mal, nous déposons notre Q5 après 300km d’essai. Face à la linéarité de notre 2.0 TFSI 252 chevaux, il est fort à parier que les sportifs y préféreront le V6 3.0 TFSI 354 chevaux du SQ5. La sonorité sera meilleure que le 4 cylindres, ceci expliquant certainement pourquoi Audi n’a pas travaillé cet aspect afin de laisser le marché au SQ5 TFSI, futur best-seller de la gamme Q à n’en pas douter. Au final la logique du marché est respectée.

Nous remercions Grégoire Dufosse, responsable commercial de la concession Jean Lain Autosport de Chambéry ainsi que José Da Costa conseiller expert produit Audi pour le prêt et les informations.
Suite des photographies.

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