Essai Audi A7 Sportback 50 TDI quattro

Essai Audi A7 Sportback 50 TDI quattro

Essai Audi A7 Sportback 50 TDI quattro: une berline au look différent avec son petit air bien plaisant d’Audi 100 Coupé S, voilà ce qui nous plaisait sur l’ancienne génération ayant fait son apparition en 2010. Encore d’actualité aujourd’hui sur la nouvelle Audi A7 Sportback?

Pour mon essai, la concession Jean Lain Audi me laisse le choix: blanche ou noire? Difficile de choisir, c’est une affaire de goût mais j’avoue que le blanc lui donne un petit côté sport alors que le noir lui donne une certaine classe. Je choisis donc le côté sport avec le blanc glacier, surtout avec cette finition S-Line et ces jantes en 21 pouces.

Le look S-Line lui donne une bien belle agressivité grâce aux pare-chocs avant et arrière spécifiques avec inserts S-Line alvéolés, les grilles d’entrée d’air, le diffuseur spécifique, les sorties d’échappement et extensions de bas de caisse.

Le toit ouvrant panoramique, en plus d’être très agréable sur nos trajets montagnards grâce au surplus de luminosité, apporte aussi à lui-seul un petit côté différent à la carrosserie du fait du contraste noir/blanc. On apprécie le grand air.

L’intérieur est lui-aussi traité dans ce style avec les sièges Sports. Encore une fois, les adeptes du 100% confort cocheront plutôt l’option sièges avant à contours individuels…mais kesako? On respire et on lit tout simplement la documentation du constructeur: réglages électriques de la hauteur d’assise, du positionnement en longueur, de l’inclinaison assise et dossier et reposes-cuisses. Mais ce n’est pas terminé puisqu’on continue avec les réglages pneumatiques des bourrelets latéraux du dossier et de l’assise, de l’appui lombaire tandis que le réglage de la distance des appuie-tête confort reste manuel. Full confort!

Le tableau de bord et l’infotainment est très proche de l’Audi A8 comme nous avions pu le voir lors de notre dernier essai (cliquez ici).

Si on compare avec la première génération, on se rend facilement compte de l’énorme progrès technologique réalisé en à peine 8 ans. La navigation MMI avec MMI touch response demande, par contre, un peu plus d’habitude que les anciennes versions compte tenu des fonctionnalités toujours plus importantes.

Il est temps de s’installer à son bord, je démarre le V6 TDI de 286 chevaux. Pour le moment, l’offre se limite à la 55 TFSI S tronic de 340 chevaux ou notre modèle 50 TDI de 286 chevaux, cette fois-ci associé à la boîte Tiptronic à 8 rapports. Tous les deux sont disponibles en 4 finitions: normale, S Line, Avus ou Avus Extended.

Notre V6 TDI n’est pas rôdé, ni sa boîte qui demande encore de pouvoir réaliser quelques kilomètres pour son apprentissage. Chez 4Legend, nous avons l’occasion d’essayer des modèles avec un kilométrage différent et on se rend facilement compte de l’évolution des performances d’un moteur et la réactivité d’une boîte de vitesse au fil du temps. Le 3.0 TDI offre 286 chevaux entre 3500 et 4000 tr/min mais surtout 620 Nm de couple entre 2250 et 3000 tr/min tandis que le 55 TFSI plafonne à 500 Nm mais sur une plage plus importante allant de 1370 à 4500 tr/min et une puissance maximum plus haute (entre 5000 et 6400 tr/min), ce qui garantie deux comportements moteur bien différents.

La réduction du poids, ennemi des performances, profite au TFSI avec un écart de 65 kg sur la balance entre les deux modèles.

Nous partons donc en direction de la montagne, au début du trajet, la boîte présente quelques lenteurs même en mode Dynamic, le temps qu’elle se fasse au style de conduite. Nous avons remarqué une évolution notable dans le temps de passage des rapports d’ailleurs au fur et à mesure de l’essai. Pas question de rouler vite mais elle suit le bon rythme sans trainer mais sans oublier que le but principal de l’A7 est d’avaler les kilomètres sur l’autoroute et non sur les petites routes.

Notre premier arrêt nous amène au pont de l’Abîme, datant de 1888, véritable chef d’oeuvre d’ingénieurs à l’instar de notre Audi A7 Sportback.

Avouons qu’elle a une sacrée gueule, particulièrement dans cette finition. Une belle évolution!

Sur les petites routes, la boîte ne nécessite pas de prendre les commandes aux palettes, en mode cruising, tout se fait naturellement. Mettre plus de rythme? pourquoi faire? Le 0 à 100 km/h se fait en 5.7s (5.3s pour la TFSI) environ pour ensuite flirter avec les 250 km/h mais sur autoroute allemande exclusivement, de toute façon les 4.96m de long et 2.11m hors tout de largeur vous incitent à ne pas sur-rouler à son volant. On reste malgré tout en mode Dynamic pour profiter du châssis raffermit même si on pourrait aller chercher les réglages dans le mode Individual pour un peu plus de confort et on enroule virage après virage tout en aérant de temps en temps le spoiler arrière qui sort automatiquement. Le châssis S-Line permet en plus une suspension abaissée de 10mm comparé au châssis de série pour améliorer sa tenue de route.

Nous n’avons pas réalisé de trajet de nuit afin d’essayer une option indispensable aujourd’hui pour les gros rouleurs: les projecteurs HD Matrix LED avec Audi Laser Light. La fiche technique est impressionnante avec un design facilement reconnaissable (y compris la signature lumineuse), les faisceaux LED sur plusieurs lignes, l’animation de lumière dynamique au verrouillage et déverrouillage du véhicule qui fait toujours son petit effet, les clignotants dynamiques, les feux arrière LED et à l’avant la fonction anti-éblouissement, les feux de bifurcation, les feux d’autoroute, les feux de virage statiques dans la zone des feux de croisement, les feux de virages synthétiques avec l’assistant de feux de route et l’éclairage d’intersection couplé avec la navigation. Nous sommes loin de la simple ampoule, l’évolution est tout simplement énorme en quelques décennies également de côté là, même les phares au Xenon prennent un sacré coup de vieux!

L’intérieur est spacieux et profite des dernières innovations intégrées dans l’Audi A8, y compris en terme de design.
Les bruits extérieurs sont feutrés par le vitrage acoustique optionnel (double vitrage sur les vitres latérales).

Nous continuons de parcourir les virages dans un confort absolu, avec juste ce qu’il faut de dureté dans les suspensions S Line. Le roulis se fait légèrement  ressentir mais c’est à mettre en relation avec la fonction première de l’Audi A7 Sportback alors que nous sommes sur des routes plus destinées aux A1, A3 et TT.

Dernier arrêt photo, le look de notre Audi A7 Sportback  évolue dans les nouveaux standards Audi tout en ne reniant pas son passé. On retrouve ce qui a fait le succès de la première génération.

Après une après-midi instructive au volant sur les petites routes de montagne, nous rendons notre Audi A7 Sportback nouvelle version. Nous remercions les concessions Audi Annecy et de Chambéry pour l’organisation de notre essai.

Photos: 4Legend.com

Suite des photographies:

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