Essai sur 2000 km de l’Audi SQ5 TDI de 2015

Essai sur 2000 km de l’Audi SQ5 TDI de 2015

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Après avoir déjà pu essayer et me faire un premier aperçu en Mars 2015 de l’Audi SQ5 pour me rendre au salon de l’auto de Genève, j’ai pu de nouveau le tester sur près de 2000 km afin de me faire un réel avis. Ce fut l’occasion d’amener cette Audi SQ5 sur son lieu de naissance chez Audi à Ingolstadt.

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Ce modèle haut de gamme et sportif de la famille Q5 coûtant 78 200 euros va prochainement être remplacé par son successeur.

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La production de l’Audi Q5 et donc du SQ5 va très prochainement s’achever à l’usine d’Audi à Ingolstadt en Allemagne. La nouvelle génération du Q5 qui commence à se dévoiler va être produite dès 2016 dans la nouvelle usine Audi à San José Chiapa au Mexique.

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Présentation
Apparue en 2012, l’Audi SQ5 possède un moteur 3.0 TDI, suralimenté par deux turbocompresseurs, offrant une puissance de 313 ch (230 kW) et un couple culminant à 650 Nm. Un volet logé dans le système d’échappement confère au V6 biturbo sa belle sonorité proche d’une voiture essence.

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L’Audi SQ5 TDI exécute le sprint de zéro à 100 km/h en 5,1 secondes, sa vitesse de pointe est de 250 km/h. La consommation se limite en moyenne à 6,8 litres aux 100 km, un chiffre qui est également dû à la gestion thermique, au système start-stop et à la pompe à huile régulée. Dans la réalité, c’est différent. Sur 2000 km, nous étions à 9,5 litres avec une utilisation sur les autoroutes allemandes…

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Le couple est transmis à la route par une tiptronic à huit rapports aux changements de vitesses rapides et souples et par la transmission intégrale permanente quattro.

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Le châssis sport S à réglage ferme abaisse la carrosserie de l’Audi SQ5 TDI de 30 millimètres, les roues ont un diamètre de 20 pouces. Sur l’essieu avant, des badges S décorent les étriers de frein rouges.

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Des sièges sport à réglage électrique ainsi que des phares Xénon plus font partie de la dotation de série, la régulation du comportement dynamique Audi drive select est proposée en option.

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Pour un déplacement en Allemagne chez AUDI AG à Ingolstadt ainsi que chez Audi Tradition et chez Audi Sport à Neuburg an der Donau, le Terminal Audi de Vélizy nous a prêté ce véhicule neuf.

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Cette Audi SQ5 est déjà bien équipée de série. Ce modèle de couleur blanche est personnalisée par une sellerie Audi exclusive spécifique avec du cuir fin Nappa et des surpiqûres rouges de toute beauté. Les badges Audi exclusive sont d’ailleurs présents sur les contre-portes.

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Elle possède également le toit ouvrant, avec lequel nous avons pu bien profité du beau temps bavarois en cette fin Octobre 2015 tout comme des jantes de 21 pouces chaussées de pneus Pirelli Pzero.

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Seule ombre au tableau : l’absence de l’option Audi drive select qui est à mes yeux indispensables à l’Audi SQ5, notamment pour son mode dynamique.

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Ce déplacement de 2000 km était le prétexte idéal pour essayer cette Audi SQ5 en conditions réelles de jour comme de nuit, à la fois en ville, sur autoroute, sur de petits chemins forestiers, à la campagne et sur nationale.

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Intérieur
Seuils de portes siglés SQ5, pédalier sport en acier inoxydable, volant cuir avec méplat à la base siglé SQ5, sièges sport électriques en cuir Nappa siglés SQ5 et avec des surpiqûres rouges, applications en carbone, pommeau de vitesse en cuir et en aluminium siglé SQ5 : la sportivité est bien présente à bord.

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L’équipement est assez riche avec le système de navigation MMI plus sur avec cartographie européenne sur disque dur, Audi Music Interface (AMI) dans la boîte à gants réfrigérées, système audio haut de gamme Bang & Olusen, mémoire du siège conducteur, Google Earth avec Wifi à bord, …

Voyager à son bord est très agréable : les sièges sport sont confortables et maintiennent bien dans les virages. On peut les régler électriquement à sa guise pour son confort. Étant grand, j’ai trouvé rapidement la bonne position de conduite mais aussi sur la place passager à l’avant.

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A l’arrière, les occupants sont aussi à leur aise, mais moins bien que sur une Audi Q7 beaucoup plus grande et spacieuse.

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Le coffre est également assez généreux, nous ayant permis de transporter pas mal de matériel en plus de nos affaires. Son accès est aisé, notamment via l’ouverture et la fermeture électrique du coffre.

Voyager à son bord est très agréable, tout comme y dormir ou se reposer de nuit lors du changement de conducteur.

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Le système de navigation commence à se faire vieux par rapports au dernier système MMI présent sur la nouvelle Audi Q7 ou sur la nouvelle Audi A4. Depuis son lancement, le système d’info divertissement du Q5 a évolué à plusieurs reprises. Il reste tout de même assez facile d’utilisation et assez agréable. On peut y brancher différentes sources audio (clé USB, disque dur, iPod, iPhone, lecteur MP3).

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L’ergonomie est au rendez-vous. Toutes les commandes sont facilement accessibles et ne nécessitent pas un temps d’adaptation. Tout est bien positionné.

La qualité des matériaux du SQ5 est toujours en haut du podium par rapport à ces concurrents. Les éléments sont parfaitement ajustés. On voit tout de suite que l’on se trouve au volant d’un véhicule haut de gamme.

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Extérieur
L’Audi SQ5 se reconnaît assez facilement par ses quatre sorties d’échappement, ses grandes jantes de 20 pouces de série, sa calandre spécifiques et ses logos V6T sur les ailes avant.

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Par rapport à un Q5, l’Audi SQ5 adopte ainsi des éléments sportifs lui permettant de sortir du lot. Le modèle d’essai est équipé de jantes de 21 pouces en option lui donnant un aspect un peu plus sportif.

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Conduite
Sur la route, la voiture colle bien au bitume. Le confort est assez bon, malgré ces jantes plus grosses. En tout terrain, elle passe sur de nombreux chemins.

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Le SQ5 reste un SUV plus utilisé sur les trottoirs des villes que sur des petites pistes boueuses. Ce n’est pas un vrai 4×4 comme une Jeep voire un Range Rover. Le SQ5 possède une aide à la descente permettant tout de même de passer sur des chemins accidentés et d’avoir une bonne motricité. Mais attention à son gabarit et notamment sa largeur.

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En ville, l’Audi SQ5 arrive à se faufiler facilement. Elle se gare facilement dans les parkings sous-terrains tout comme sur les places de parking. Les radars avant et arrière accouplé à la caméra arrière simplifient grandement les créneaux, tout en permettant de ne pas abîmer la voiture. Seules les jantes de 21 pouces sont sensibles aux coups de trottoir. Dans le trafic ou dans les embouteillages, la position de conduite haute et la présence de la boîte automatique est un plus indéniable.

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Le train avant est assez précis et on ne se fait pas peur, notamment à très haute vitesse sur les autoroutes allemandes. La tenue de route est excellente sur sol sec mais un peu moins sur sol humide. On sent la voiture sous-virer sur les petites routes sinueuses. Malgré sa garde au sol rabaissé, ce SQ5 n’est pas kart et a un centre de gravité assez élevé. Donc méfiance dans certaines situations malgré la présence des quatre roues motrices!

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Le freinage a beaucoup de mordant, que cela soit en ville ou sur autoroute en freinage intensif suite à une voiture se déboitant subitement devant moi. C’est rassurant et on n’en attend pas moins.

La suspension est assez agréable sur ce SUV sportif, mais je préfère tout de même la suspension pneumatique beaucoup plus confortable.

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De nuit, les phares Bi-xenon dynamiques éclairent parfaitement la route, que cela soit en ligne droite ou dans les virages.

Niveau moteur, la puissance est bien présente et le couple à la hauteur. Le moteur 3.0 V6 TDI de 313 ch permet de s’octroyer des sprints convenables malgré les 2 tonnes du SQ5. Sur autoroute, les 200 km/h sont atteints sans peine et on a du mal à se rendre compte que l’on roule à cette vitesse. Donc il faut faire attention à ne pas dépasser les limitations de vitesse.

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L’insonorisation est très bonne et les voyages sont ainsi confortables.

La boîte Tiptronic à 8 rapports est très réussie, permettant de se passer des palettes pour les changements manuels. Elle est à la fois douce et réactive.

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Enfin, vu que le SQ5 est un SUV, on domine la route à son bord. C’est réellement très appréciable sur de longs trajets afin de bien voir au loin et anticiper des freinages. La position de conduite est moins sportive que dans une berline mais pour ce genre de véhicule, elle est très bonne et agréable. On ne ressort pas courbaturer ou fatiguer.

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Bilan
Cette Audi SQ5 est une voiture polyvalente : à la fois sportive et utilisable au quotidien. Audi a su séduire de nombreux acheteurs et professionnels en installant un moteur diesel à vocation sportive dans son SUV Q5. L’Audi SQ5 est ainsi un grand succès commercial. De nombreux exemplaires se sont rapidement vendus et cela continue alors que le Q5 est en fin de vie.

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Pour les puristes, ce modèle est un sacrilège : utiliser la désignation S avec un moteur diesel. Audi a osé se pari qui se révèle gagnant. D’ailleurs, Audi va renouveler cette alchimie avec la future Audi SQ7. Dommage qu’Audi n’ait pas commercialisé le SQ5 en version 3.0 TFSI disponible aux Etats-Unis et au Japon.

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L’Audi SQ5 est ainsi assez agréable sur quasiment tous les terrains et assez bluffante via ses performances.

Pour ma part, je conseille ce véhicule pour ceux qui souhaite rouler dans un véhicule polyvalent tout en se faisant plaisir, d’autant que sa consommation est raisonnable par rapport à ses performances.

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Mais, si vous voulez vraiment vous faire plaisir dans la même catégorie, optez pour un Porsche Macan qui est bien meilleur en terme de conduite et de design, mais avec un coffre plus petit.

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En résumé

Les +
très bonnes performances
qualité de finition
équipements généreux
tenue de route
consommation en carburant

Les –
modèle en fin de vie
Audi drive select en option
pas assez de sonorité pour un modèle S

Un grand merci à la concession Audi Vélizy pour ce nouveau prêt.

Photos : 4Legend.com

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Passionné de tout ce qui roule, vole et flotte.

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