60 000 visiteurs étaient attendus début novembre au parc des expositions Eurexpo de Lyon pour célébrer la 38ième édition du salon Epoqu’Auto. Plus de 140 clubs et 470 stands marchands se retrouvent pendant trois jours sur les 53 000m² du salon.
Jean Lain Vintage, que vous connaissez à travers plusieurs reportages 4Legend réalisés dans leurs locaux exposait entre autres cette Porsche 911 2.0 de 1969 couleur Light Ivory provenant des Etats-Unis équipée en option de la boîte 5 vitesses, des butoirs en caoutchouc et d’un autoradio Becker.
Une 914-6 et son six cylindres de 110 chevaux de 1970 bleu Adriatique.
Avec intérieur en semilicuir noir, le tout ayant subit une restauration totale dans leur atelier.
Et une édition limitée à 100 exemplaires, la KTM X-Bow Dallara, qui se démarque de la version de série par des éléments en carbone et des réglages de châssis différents.
La décoration est spécifique et l’habitacle affiche le numéro (50/100 pour cet exemplaire).
En réalisant le tour du salon, nous avons pu constater que les Porsche sont très nombreuses dans le domaine de la collection. Cette 2.2S de 1970, restaurée en 2007, arbore un bleu Gulf.
Cette 964 Carrera RS 3.6 de couleur Indian red est l’une des rare version N-GT ayant servi à l’homologation pour le championnat N/GT avec arceau soudé et harnais 6 points.
Son moteur développe 260 chevaux.
Ou encore une RUF BTR de 1985 dont son 3.4 turbo de 374 chevaux affiche seulement 8500 km.
Si vous souhaitez un projet de restauration totale avec un très (très) gros budget, vous pouviez vous porter acquéreur d’une 356 1600 Super de 1957.
Enfin plutôt ce qu’il en reste. Vu son état, il ne restera pas grand chose de la carrosserie d’origine après un passage à la sableuse.
Autodiva proposait sur son stand une reproduction à l’échelle 0,72 de la Porsche 917K inspirée de la N°23 qui a gagné Le Mans en 1970. 1800 heures ont été nécessaires à la réalisation de cette copie avec son intérieur en aluminium et moteur de 270cm3 et embrayage hydraulique.
La reproduction de la décoration n’est pas exacte au modèle échelle 1 suite au refus de Porsche d’utiliser le logo et les inscriptions de la marque.
Temps fort du salon, la vente aux enchères Osenat proposait une cinquantaine de véhicules dont cette DKW Sonderklasse 3=6 dans son jus au niveau carrosserie et intérieur.
Elle a été adjugée à 6840 euros (hors frais) pour une estimation comprise à la base entre 5000 et 10 000 euros.
Toutes les voitures n’ont pas trouvé preneur, à l’image de cette Porsche 356 B de 1961.
Malgré un descriptif assez élogieux sur le catalogue, ce coupé semble avoir vraiment mal vécu les dernières années lorsque l’on compare l’écart de montage entre les ailes avant droite et gauche (cf l’installation des clignotants avant).
Cette réplique de Porsche 550 RS n’a également pas trouvé preneur.
Il s’agit d’une reproduction sortie du carrossier américain Beck châssis N°0011 avec un tonneau cover en aluminium et un petit saut-de-vent.
Aviez-vous déjà vu une Porsche avec un moteur Honda? C’est le cas de ce modèle Porsche 911 Junior fabriqué à 200 exemplaires montés à la main dans les bâtiments de Weissach et vendus par l’intermédiaire des concessionnaires au début des années 80. Le moteur est un Honda 4 temps à refroidissement par air et boîte 2 vitesses + 1 marche arrière.
Les Clubs Porsche exposaient entre autres une rare 944 Célébration. Ce modèle est sorti pour célébrer les 100000 exemplaires de la 944 en 1988 et possède un cuir noir, banquette arrière 50/50, climatisation, toit ouvrant électrique, jantes Téléphone et antibrouillards avant. 507 exemplaires ont été fabriqués en gris Zermatt et 423 en noir satin.
Le club NSU France, habitué des salons, avait apporté un Spider à moteur Wankel et deux NSU TTS: une version d’origine et une version modifiée pour le VHC.
Quelques exemplaires de Bugatti étaient visibles sur le salon à l’instar de cette type 37 de 1927.
Malgré des tarifs parfois délirants et des vendeurs de pièces chercheurs d’or (et un espace qui leur est dédié trop important à contrario des clubs), les visiteurs trouvent leur bonheur en ayant la possibilité d’approcher des modèles très rares et des passionnés pouvant discuter pendant des heures de leur modèle de prédilection. D’ailleurs, les résultats de la vente aux enchères (32 vendus pour 52 véhicules présentés et plutôt dans leur estimation moyenne que haute avant frais) montre bien que le mouvement spéculatif s’essouffle un peu sur certains véhicules et c’est tant mieux car le mot passion a tendance à disparaître des salons alors qu’à la base c’est elle qui nous réunit. Le mauvais temps cette année ne nous a pas permis de visiter le parking visiteur venus avec leurs véhicules de collection.
Suite des photographies: