Sortie fin 2012 après une refonte totale, l’Audi A3 troisième génération arrive aujourd’hui à maturité, et propose un nombre de variantes impressionnant (quatre au total, quand une Citroën DS4 n’en propose qu’une et la Mercedes classe A trois). En trois portes, Sportback et cabriolet; mais également (et c’est une nouveauté) en berline, à la façon de ses grandes sœurs, Audi A4 et A6.
Sur notre territoire c’est la carrosserie Sportback qui sera la plus vendue, puisqu’elle représente près de 75% des immatriculations. C’est donc sur cette dernière que nous allons nous attarder.
Une fois la carrosserie choisie. Il reste à sélectionner la motorisation, et ce n’est pas une mince affaire, tant l’offre est conséquente. Quatre motorisations essence sont proposées, de 110 à 180 ch, trois diesel de 110 à 184 ch, et une version hybride plug-in (c’est à dire rechargeable) nommée e-tron de 204 ch. Soit huit motorisations sans compter la variante S3 de 300 ch et la RS 3 qui conserve le 2.5l TFSI poussé à 367 ch!
Si la S3 est une formidable machine à sensations avec des performances comparables à une Porsche Cayman, elle préserve sa polyvalence et le confort de ses occupants. La version RS 3 devrait quant à elle être plus radicale, annoncée avant la fin de l’année. Audi indique même qu’il pourra être possible de drifter! Nous attendons donc les premiers tours de roues avec impatience…
Cependant ces deux dernières motorisations ne représentent qu’une petite partie des ventes et les motorisations diesel restent majoritaires.
Si il y a encore peu de temps les moteurs diesel étaient primés, il est aujourd’hui question de les taxer en augmentant les prélèvements sur le gasoil, de plus les particules fines qu’ils émettent sont pointées du doigts dans les mesures de anti-pollution.
Nous assistons donc à un renversement de situation en faveur des motorisations essence et hybride, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Le 2.0 l TDI 150 reste actuellement le moteur le plus demandé, grâce notamment à ses performances reconnues. Cependant, le 1.4 TFSI 150 représente une alternative sérieuse. Son système « cylindre on demand » qui permet de désactiver deux des quatre cylindres à vitesse stabilisée réduit la consommation. Quant à l’entretien, il reste moins coûteux que pour une version diesel, d’autant qu’il vous en coûtera 29830 € en finition ambition soit 1590 € de moins que pour le TDI 150.
Enfin l’Audi A3 sportback e-tron apparaît comme l’ultime évolution. Ni le look, ni l’aménagement intérieur ne sont affectés. Le 1.4 TFSI porté à 175 CV est couplé à un moteur électrique positionné entre ce dernier et la boîte de vitesse, pour une puissance cumulée de 204 ch et une autonomie annoncée de 960 km!
L’intérêt vient également des trois modes de conduites. En mode tout électrique il est possible de parcourir jusqu’à 50kms ce qui permet à une majorité d’entre nous de réaliser ses trajets quotidiens sans aucune goute d’essence. Une fois sortie de la ville, il suffit d’enclencher le mode hybride, les deux moteurs fonctionnent alors ensemble afin de garantir une consommation faible. Enfin lors d’un départ en vacances avec une grande distance à parcourir, il vous suffit d’activer le mode thermique sur autoroute, ce qui permet de recharger la batterie tout en roulant. Il est également possible de brancher votre Audi, 2h15 à 3h45 seront nécessaires suivant votre équipement (c’est que l’on appelle l’hybride rechargeable). Côté tarif elle s’affiche à partir de 34900 € (bonus écologique de 4000€ déduit) soit 1135€ moins chère que la version TDI 184 et avec un équipement de série déjà très riche.
En somme, le seul défaut de l’Audi A3 Sportback e-tron, est qu´elle ne propose pour le moment pas de transmission intégrale quattro. Seule l’Audi A7 h-tron (h pour hydrogène) encore au stade de développement semble proposer cette transmission que nous savons très chère à la marque aux anneaux.
