Livraison de la dernière Bugatti Veyron 16.4 en 2012 à un client européen

Livraison de la dernière Bugatti Veyron 16.4 en 2012 à un client européen

La dernière Bugatti Veyron 16.4 a été commandée en 2011  puis livrée en 2012 par un client européen. Cela marque la fin de la success-story de la série limitée à 300 exemplaires de la super voiture de sport et de sa soeur encore plus véloce, la Super Sport. Les versions Coupé de la Veyron s’intègrent sans transition dans la tradition des Bugatti classiques, des pièces de collection représentant des valeurs sûres, dont la cote ne cesse d’augmenter et qui comptent à ce jour parmi les automobiles présentant la plus grande valeur au monde.

Mais l’histoire de la voiture de sport d’exception de Bugatti se poursuit. La Grand Sport a pris le relais et a également permis aux passionnés d’automobile d’acquérir une super voiture de sport d’un niveau technique inégalé : en version fermée avec toit panoramique, la Grand Sport atteint une vitesse de pointe de 407 km/h ; en version ouverte, elle était, avec une vitesse de pointe de 360 km/h, la décapotable la plus rapide du monde.

Wolfgang Dürheimer, ancien Président de Bugatti Automobiles SAS, déclarait : « Avec la Veyron, l’équipe de Bugatti a créé un véhicule qui fait déjà aujourd’hui figure d’icône dans l’histoire de l’automobile. Technologiquement parlant et au niveau du design, la Veyron reste très en avance sur son temps. Avec la Grand Sport, nous marquons une nouvelle apogée dans le segment des décapotables super sport. Nous voulons continuer de revendiquer cette position pour nos futurs produits Bugatti. »

La Bugatti Veyron 16.4 – une icône dans l’histoire de l’automobile
Le développement de la Bugatti Veyron était considéré à l’époque comme l’un des plus grands défis techniques et l’une des prestations d’ingénierie majeures de l’histoire de l’automobile. En 1998, Volkswagen avait racheté les droits de la marque Bugatti. Un an plus tard, l’entreprise a présenté à l’occasion du salon automobile de Tokyo le dernier de ses quatre concept-cars, l’étude EB 18/4 Veyron, s’approchant beaucoup de la réalité. A peine Six ans après, le 29 avril 2005, la Veyron passait pour la première fois la barre des 400 km/h, six mois plus tard, elle était présentée au public mondial.

À l’époque comme aujourd’hui, la Veyron accumulait les prouesses techniques. Pour la première fois, la monocoque d’un véhicule de série était intégralement réalisée en fibre de carbone ; la résistance à la torsion de 60 000 newtons-mètre reste inégalée jusqu’à ce jour. Le moteur à seize cylindres de 7 993 cm3, à quatre arbres à cames à calage variable et quatre turbocompresseurs, atteint une vitesse de pointe de 407 km/h et développe 1 001 ch (736 kW). La boîte de vitesses à double embrayage à sept rapports gère un couple incroyable de 1 250 newtons-mètre et compte, avec des temps de passage des rapports inférieurs à 150 millisecondes, parmi les boîtes automatiques les plus rapides du monde.

L’accélération, fabuleuse, de zéro à cent kilomètres à l’heure ne prend que 2,5 secondes. Grâce aux freins en carbone céramique dotés d’un système de refroidissement inédit et de l’aileron faisant lors de la décélération office de frein aérodynamique, la voiture de sport réalise, à partir d’une vitesse de 100 km/h, une valeur de décélération de seulement 31,4 mètres ; elle s’immobilise en l’espace de 2,3 secondes! La Super Sport, développant 1200 ch et atteignant une vitesse de pointe de 415 km/h, réalise ces valeurs encore plus rapidement.

Il est à noter que, pour le client européen ayant acheté la 300ème et dernière Veyron, il s’agit de sa première Bugatti. La voiture a été livrée à l’automne 2012.

Photos : Bugatti

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